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J'embraye

30/11/2018

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​Parfois,
On a peu de temps.
Et pour cette raison il était une fois
Qui ne dura pas longtemps.
 
Dehors, la neige
En dedans, non.
Dehors, une tuque beige
En dedans, c’est un pantalon.
 
Voilà! Voilà!
Il faut que j’embraye.
Voilà! Voilà!
Tiens, je bégaye.
 
Il était donc une fois,
Il n’y a pas si longtemps,
Bien que parfois
Je perde la notion du temps.
 
Dehors, la neige.
En dedans, c’est non.
Dehors, le sol s’enneige.
En dedans? Bin non!
 
Voilà! Voilà!
Je débraye.
Voilà! Voilà!
Tout s’enraye.
 
Tu te souviens de cette fois,
Il n’y a pas si longtemps,
Alors que par trois fois,
On avait perdu notre temps?
 
Dehors, au sol la neige.
En dedans? Mais non!
Dehors, on déneige.
En dedans? Il fait pan! pan! du talon.
 
Voilà! Voilà!
Je raye.
Voilà! Voilà!
À ton tour, essaye.
 
Tu te souviens de cette fois?
Oui! On avait alors perdu notre temps,
Sauf que par trois fois
C’est lui qui nous avait retrouvés en temps.
 
 
nadagami
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Blanc lait

29/11/2018

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​Minuscules bombes
Qui jamais n’éclatent
Ces flocons qui tombent
Et que mes mots relatent.
 
Partout la blancheur
De la neige au sol accumulée
Qui, même si sans chaleur,
Réjouit l’enfant en nous caché.
 
Ce matin, ciel gris,
Toitures enneigées,
Montagnes ensevelies,
Chemins encombrés.
 
À nouveau donc la pelle
Pour déplacer la neige
Qu’on dirait éternelle
Tant jamais elle ne s’allège.
 
Dehors par contre, on est bien.
Douce y est la température
Même si au sol la neige tient
Et que déjà l’hiver nous torture.
 
Tout en haut,
Les nuages s’amincissent.
Plus tard il fera beau
Car au-dessus d’eux le soleil se hisse.
 
Quant au vent,
Il est absence.
Mais fort peu souvent
Est-il longtemps sans existence.
 
Au-dessus des montagnes
Le ciel bleu se dessine,
Sauf que d’épais nuages stagnent
Et à les chasser la bleuité est peu encline.
 
Et voilà que la neige qui tombait
A finalement cessé.
Dehors, tout est blanc lait,
Mais ouf! n’est pas à boire toute cette blancheur tombée.
 
 
nadagami
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Gris blanc blanc gris

28/11/2018

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​Les branches effeuillées
Et immobiles
Des érables,
Des faux-trembles
 
Et des bouleaux
Sont ce matin porteuses
Sur toute leur longueur
D’une épaisse couche de neige
 
Qui s’est petit à petit constituée
Alors que tombent
Depuis hier et sans interruption
Les flocons blancs.
 
En même temps
S’est fixée
À presque tout ailleurs
La blancheur neigeuse qui,
 
En raison de son omniprésence,
Tend à effacer
Les ombres contrastantes
Et à recréer
 
Une dimension exempte de profondeur
Où tout semble être sans attache,
En suspension,
Dématérialisé,
 
Décoloré et ce qui est coloré,
Terne.
Et voilà que j’entends,
Alors que je pellette,
 
Le chant d’une mésange
À tête noire.
Mais dans ce monde enneigé,
Sans contraste,
 
Alors qu’il neige encore à plein ciel
Et que tout ce qu’on distingue
N’est qu’un mélange
De formes difficiles à cerner
 
Relevant de la rencontre
Des différents tons de gris et de blanc,
Je dois me contenter de l’écoute
Du chant de la mésange,
 
Dématérialisée qu’elle est
En raison des couleurs de son plumage semblables
À celles de ce décor gris et blanc
Que génère la neige tombante.
 
 
nadagami
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La feuille brune

27/11/2018

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​Il neige.
Il vente.
Il poudre donc,
Mais peu.
 
Va ondulante
Sur la route
La poudrerie
Poussée par le vent.
 
Tout à coup,
Surgit au milieu de la voie publique
Une feuille recroquevillée,
Brune,
 
Sans aucun doute desséchée,
Entraînée par le vent
Alors qu’elle tourne sur elle-même
Telle une roue
 
Qui se serait détachée
D’un essieu.
Et la petite feuille-roue de tourner,
Tourner
 
Et tourner à une telle vitesse que,
Tout à coup,
On découvre que ce n’est plus le vent
Qui la pousse
 
Puisque la feuille-roue
Se déplace plus vite que les flocons
Que charrie le vent.
« Roule petite feuille brune

Emportée que tu es au départ
Par le vent
Et ensuite
Par ton désir d’aller aussi loin
 
Que tes rêves te donnent envie de te rendre. »
Mais voilà qu’à cette feuille
Se joint une seconde feuille,
Puis une troisième,
 
Jusqu’à ce que le nombre de feuilles
Roulant sur la route
Dépasse le nombre de flocons
Qui tombent au sol.
 
Je m’immobilise sur le bord de la route.
Toutes les feuilles disparaissent.
Sauf une
Qui roule sur la route poussée de nouveau qu’elle est par le vent.
 
Et la voilà qui s’envole,
Emportée par un tourbillon de neige
Qui la projette haut dans les airs
Et si haut que je la perds de vue.
 
Je redémarre.
Tombent sur la route les flocons.
Charrie la neige le vent.
Traverse la route poussée par le vent une autre feuille desséchée.
 
 
nadagami
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Sauf que

26/11/2018

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​La neige,
Hier tombée
Et qui
Au cours de la nuit
 
A cessé,
Ce matin
Recouvre le sol
D’une mince couche
 
Partout égale.
Collante
Est cette neige
Que la température douce
 
Agglomère
Et qui par suite,
La neige
Agglomérée et collante,
 
Rend difficile
Le pelletage.
Maudite crotte donc
Que cette neige collante qui,
 
En partie,
Reste collée
Dans le fond de la pelle
Et qui en même temps,
 
Lors de la fin de l’exécution
Du mouvement
Consistant à balancer
La pelletée de neige
 
Sur le banc de neige,
Nous entraîne vers le banc de neige en question
En raison du poids combiné
De la pelle et de la neige
 
Toujours collée
Dans le fond de la pelle.
Donc ce matin,
Chialage du pelleteux
 
Pelletant la neige,
Mais neige qui une fois dans la pelle
Refuse de se détacher
Du fond de la pelle dans laquelle elle se trouve.
 
Pour cette raison,
Après avoir rempli la pelle mais échoué à en vider le contenu,
Nous devons accomplir
Les actions suivantes pour être en mesure de poursuivre la tâche :
 
Un pas vers l’avant pour ne pas perdre l’équilibre;
Suivi d’un pas vers l’arrière pour reprendre la position de départ;
Un coup de pelle sur le sol pour que décolle la neige restée collée;
Remplissage de la pelle suivi de l’éjection de la pelletée de neige.
 
Sauf que :
'Stie!
La maudite neige reste encore collée
Dans le fond de la pelle.
 
 
nadagami
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Autour

25/11/2018

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​Du sud le vent souffle.
Le long de la ligne
Où se rejoignent terre et ciel
Tournent les éoliennes.
 
Tantôt, la pluie.
Après, la neige.
Mais en ce moment
Alors que rien ne tombe des nuages,
 
Tout autour
On en est au tour du tout.
C’est quand même beaucoup
Le tout
 
Qui est
Autour
Sans qu’on ne puisse saisir dans sa totalité
Ce qu’est l’autour.
 
Sans qu’on ne sache
Ce qu’est l’autour
Et sans qu’on ne puisse vraiment imaginer
L’axe invisible
 
Autour duquel
L’autour est
Et qui représente
Beaucoup.
 
Peut-être trop même.
En fait, pas peut-être
Car l’autour c’est, du moins dans mon cas, trop.
Qu’importe!
 
Devant,
L’écran blanc où naissent
Mes mots ce matin.
Au même moment,
 
Dehors
Recouvrant le sol,
La neige tombée
Au cours des trois dernières semaines
 
Et qui tantôt sera collante
Alors qu’hier elle ne l’était pas,
Collante,
La neige.
 
Parce que la neige change,
Se transforme,
Se contorsionne
Comme n’importe quelle autre maudite patente
 
Vivante.
Le vent souffle,
Du sud.
Les éoliennes tournent.
 
La neige aussi tourne,
Mais pas comme les éoliennes.
Toujours est-il qu’on s’en fout de la neige
Puisque
 
En ce moment c’est ce qui est autour qui importe
Ainsi que l’axe
Invisible
Autour duquel tout tourne.
 
 
nadagami
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Suave mélancolie

24/11/2018

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​Dehors,
Il fait merveilleusement beau
Et douce est la température.
Se sauvent vers l’est
 
De longues ombres gris bleu
Accrochées aux flancs
Des bancs de neige
Nés du déblayage
 
De l’aire de stationnement.
La blancheur
De la neige tombée au cours de la dernière semaine
Et déjà fort abondante
 
Réfléchit la lumière du soleil
Accompagnée qu’elle est aujourd’hui,
Au contraire des derniers jours,
De chaleur.
 
Malheureusement
Mais comme il se doit,
Déjà très tôt en après-midi
Le soleil,
 
Dont la lumière vive est aveuglante
Pour quiconque remonte la Rue,
Plonge déjà
Derrière les toitures de maison
 
Et les bâtiments de ferme.
Dans le salon
Qui est situé à l’avant de la maison
Et qui surplombe la Rue,
 
La lumière qui pénètre
Par les fenêtres
Dessine des carrés de lumière
Qui palissent la couleur rouge
 
De la surface du mur
De la pièce éclairée de la sorte
Durant les mois qui joignent la fin et le début des années.
Et quand on regarde à l’extérieur
 
Depuis les fenêtres du salon,
On aperçoit
En face de l'autre côté de la rue
Les branches immobiles des érables qui,
 
Dénudées et au repos,
Pointent en direction
De la lumière du jour
Lorsqu’en feuilles les arbres.
 
 
nadagami
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Un peu confus mais slaque

23/11/2018

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​Vitres givrées;
Neige durcie;
Ombres longues et effilées;
Soleil paresseux qui peine à s’élever au-dessus de la ligne d’horizon.
 
Slaque la poulie.
Slaque?
Slack.
On conserve ou on rejette « slaque » ?
 
Depuis toujours,
Depuis que j’ai conscience d’une réalité autre que mon nombril,
Tout autour,
Pendant une période de temps durant l’année,
 
Tombe du ciel et reste au sol
La neige.
Depuis toujours,
J’entends : « Slaque la poulie! »
 
« Slaque » fait partie de mon univers langagier.
« Aille! Slaque un peu sinon on va se retrouver dans le fosset. »
Le chemin est recouvert de neige,
D’une neige tapée,
 
Durcie,
Très glissante à la suite du passage incessant
Des véhicules
Et du froid intense qui la fait durcir.
 
Slaquer,
Rouler moins vite pour ne pas se retrouver dans le clos.
Le ciel est beau ce matin,
Le frette, moins mordant.
 
Le vent a... slaqué... diminué.
Tout autour,
Qu’il neige ou pas,
Ils sont tout même nombreux à parler une autre et même langue.
 
Et à travers ma langue,
On en décèle des traces,
À l’exemple de celles que laissent les roues d’une voiture
Dans la neige fraîchement tombée.
 
Poutine, pudding;
Bécosse, back house;
Québec, kebbek (pas rapport mais d’origine autre que française);
Slaque, slack.
 
Ça fait partie de notre histoire, de notre réalité.
Et dans le village,
Le monde en char est obligé de slaquer
À cause des bancs de neige de chaque côté du chemin.
 
 
nadagami
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Dehors, il fait froid

22/11/2018

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​Il fait froid,
Très.
Dehors,
En se déplaçant sur les étendues
 
Recouvertes de neige,
Le vent fort et irrégulier
Soulève
Ici et là
 
Des tourbillons
De poudrerie
Qui s’évanouissent
Aussi abruptement
 
Qu’ils sont apparus.
Depuis ce matin,
Dehors,
Il fait froid.
 
Très.
Mais chanceux que l’on est,
Le soleil
Est là.
 
Du moins
Sa lumière,
Car de sa chaleur
Il se montre très avare.
 
Dehors,
Bien que l’avant-midi soit assez avancé,
Il fait encore très froid,
Et très froid comme en janvier.
 
Quant au vent,
C’est tout le contraire de la chaleur du soleil.
D’une générosité que l’on souhaiterait moins pressante,
Le vent souffle, donne beaucoup et nous de geler.
 
Mais bon,
Ainsi va la vie.
Par contre,
Que l’on chigne ou pas
 
En raison du froid polaire,
Cela n’empêche en rien le vent,
Désordonné et espiègle
Qu’il est,
 
De se faufiler entre les maisons
Et de faire claquer à chacune de ses manifestations
Le couvercle métallique
De la boîte aux lettres
 
Et de nous rappeler
À chaque claquement,
Tel un message sous enveloppe déposé dans la boîte aux lettres,
Qu’aujourd’hui, dehors, il fait frette en maudit.
 
 
nadagami
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Point final

21/11/2018

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​Poudreuse
Venue du ciel
Alors que mes mains
Tentent d’attraper avant qu’ils ne touchent le sol
 
Tous les flocons
Qui tombent.
Je me sens mourir.
Ma langue est à nouveau attaquée.
 
Sur le sujet dans les journaux
Comme d’habitude,
Des conneries qu’on y lit.
Je meurs sans mourir.
 
Mais bon,
C’est notre histoire qui se poursuit.
Dans ce cas,
Il m’apparaît
 
Qu’il ne me reste qu’à taper des mots
Pour oublier l’oubli oublié.
Quelques mots donc
Tombent du ciel
 
Avec les flocons.
Petit papa Noël
Quand tu descendras du ciel,
Si je n’y suis pas,
 
Bien tu reviendras.
La mort au ventre
Parce qu’un jour,
Je suis mort.
 
Sauf que le lendemain,
Je suis rené.
Je sais,
René,
 
Le participe passé de renaître,
Il est passé
Par la trappe
De la désuétude.
 
Je tape.
Je suis triste.
Tous les jours, moi le francophone d’Amérique du Nord,
Il faut que je me batte.
 
C’est la vie, ma vie, notre vie.
Je me relève et poursuis.
Mais je lis tant d’interdits
Étant donné qu’aimer ma langue relève on dirait de la folie.
 
Bof!
Je continue.
J’aime ma langue.
J’aime nos mots.
 
Tombent sur la page blanche
Nos mots.
Il est vrai aussi que je suis un peu fatigué d’écrire
Et de ne jamais recevoir de sous en retour.
 
Je sais,
Je l’ai déjà dit et même redit.
Qu’importe,
Je le reredis.
 
Sauf que ce matin,
Je tape,
Ne fais que taper,
Que regarder les mots apparaître à l’écran.
 
Mon coeur est triste
Et il a le droit de l’être.
Enfin, ça m’arrive souvent d’être triste.
On passe à autre chose.
 
Je tape.
Un autre mot.
Je les regarde apparaître
Et je me tais.
 
Ce n’est pas moi qui parle
Au moyen du mot tapé.
Ce sont les mots
Qui disent ce qu’il y a à dire.
 
Je continue.
Un autre mot,
Puis un autre.
Je continue,
 
Il le faut.
Je suis quelque peu en colère puis oublie que je le suis.
Je la vois apparaître,
Elle,
 
Qui va devant moi,
Qui court,
Lentement,
Géante.
 
Je cours,
Mes mains courent
Sur le clavier.
T’as vu les épinettes,
 
Les mélèzes,
Les sapins?
T’as vu les montagnes,
Les nuages,
 
Le soleil qui se lève?
T’as vu
Que même si tu regardes
Tu ne vois rien?
 
Je tape
Sans empressement.
Un jour,
Ils ont décidé
 
D’ouvrir un chemin.
À partir d’ici, du village, du coin de la Route.
Le chemin Taché.
Un jour,
 
Pour que nous ne partions pas,
Ils ont ouvert un chemin,
Donné des terres,
Conquis la forêt.
 
Un jour,
Je me suis mis à taper.
J’aime taper.
C’est ma vie.
 
Mais taper des mots
C’est comme défricher une terre.
On défriche une terre pour survivre,
On tape des mots pour survivre.
 
C’est pareil,
C’est la même chose.
Je tape donc.
Les mots naissent.
 
Je tape.
Pourquoi?
Est-ce que je sais?
Mais bon,
 
Des mauvaises herbes,
Il en faut
Et j’en suis une.
Pourquoi taper des mots?
 
Parce que c’est ce que je suis :
Un tapeux de mots.
Alors, je tape.
Et de continuer à taper,
 
Sans arrêt,
Comme la neige qui tombe
Et qui jamais, la neige qui tombe,
Ne fait le décompte
 
Du nombre de flocons tombés.
Mes mots sont des flocons.
Mes doigts sont des nuages.
Ce qu’est la page sur laquelle apparaissent mes mots?
 
Je l’ignore...
Non!
Elle est le sol.
Je continue.
 
Oui, je continue.
Tantôt,
Je supprimerai tout.
Tantôt,
 
Je ne sais pas.
Tantôt,
C’est tantôt.
Je tape.
 
Encore quelques mots,
Quelques mots
Pour arriver quelque part.
Je tape.
 
J’avance,
Tranquillement,
Regarde tout autour,
Cette route me rentre dans le corps.
 
(Ici, j’ai été méchant.)
(Très.)
(J’ai tout effacé.)
(Parce que... Parce que!)
 
En tout cas,
Je continue et regarde les mots apparaître.
Dehors, sur le sol déjà enneigé repose la poudreuse
Tombée au cours de la nuit.
 
Tout est si beau ce matin,
Léger,
Dominant,
D’une pureté que le froid traîne toujours avec lui.
 
Renaissons-nous?
J’avance,
Recule,
Tape des mots.
 
Et je tape des mots
Car c’est ce que je suis,
Un tapeux de mots.
Et de taper encore et encore.
 
J’achève par contre.
L’heure avance.
Voilà,
Le point final réclame sa présence.
 
 
nadagami
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