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Trois cent trente-six

28/2/2022

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​Doigts en appui sur les touches
Tout en étant envahi par cette impression d’être sur la touche.
Un peu partout, l’hiver s’emploie à nourrir les bancs de neige
Toujours plus hauts, toujours plus imposants.
 
Nous, on s’en retourne dehors parce qu’hier,
Alors qu’assis on était pour nous consacrer au tapage de mots,
Soudain on s’est senti envahi par la certitude
Que pour ce matin l’élan serait plus spontané.
 
Mais voilà, c’est loin d’être le cas.
Et là on commence à perdre patience.
Toujours est-il qu’on poursuit puisque nos doigts
Refusent maintenant de quitter le clavier.
 
L’inspiration n’a rien à voir avec la tête,
Mais tout avec le vide.
C’est peut-être pour cette raison que, tout à coup ce matin,
On a l’impression d’avoir la tête vide.
 
Passent les heures,
Passent les nuages,
Passent dans le ciel un peu partout blanchi de nuages des corneilles,
Passent ces images qui nous assaillent si souvent.
 
Et images qui, voilà plusieurs années, nous donnaient la trouille.
À celles-ci se mêle la sensation plutôt forte d’une erreur de parcours.
Mais bon,
On croit avoir fait du mieux qu’on pouvait.
 
Il n’empêche que souvent on se demande ce qui s’est produit.
Passer tant de temps sur les bancs d’école
Pour aussi peu de résultats une fois nos études terminées :
C’est troublant.
 
On étudiait pour un incontournable demain, pour un avenir meilleur.
Et on nous l’a posée, la question :
Que voulez-vous faire dans la vie?
Eee...
 
En fait, on ne s’est interrogé à ce sujet, et il était trop tard,
Qu’une fois achevé le temps de nos études.
Peut-être parce que la réponse à cette question on l’a toujours sue.
Peut-être aussi se sentait-on alors obligé de feindre l’ignorance.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente-cinq

27/2/2022

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Parfois,
Souvent même,
On ignore tout à fait ce que les mots nous réservent
Comme si nous paralysait un état catatonique de toute forme de désir.
 
Sauf que si en cet instant même on s’abstient d’écrire,
D’enfoncer des touches,
De devoir nous prêter à un exercice de relecture de nos mots,
Demain on pataugera dans les fonds boueux de l’indécision.
 
Il faut écrire comme sont sans cesse en quête de nourriture les oiseaux.
En fait, on le fait juste très égoïstement que pour nous.
Il en va de notre survie.
Le temps passe mais notre conscience, elle, jamais ne trépasse.
 
Nous sommes ce que nous sommes
Comme nous l’avons toujours été
Et comme à tout jamais
Nous le serons.
 
On tape donc,
Sans réfléchir,
En découvrant à la lecture des mots qui naissent à l’écran
Le chemin sur lequel nos mots nous entraînent.
 
On se clame érudit de nous-même,
À tout le moins désireux de l’être,
À travers le parcours de notre vie,
Mais si souvent exaspéré par la personne que nous sommes.
 
Dehors,
La neige qui tombe,
Le vent qui souffle,
La grisaille nuageuse d’un temps neigeux qui s’écoule.
 
Tantôt, on ira pelleter.
Tantôt aussi, on se relira
Après avoir écrit, enfoncé des touches, accouché de nos mots
Qui, puisqu’il est question d’enfantement, naissent à l’écran.
 
Ce matin,
Au réveil,
La peur qu’éveille en nous
Notre ignorance de ce qui adviendra tantôt.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente-quatre (2)

27/2/2022

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​Il s’agit de poursuivre
Même s’il arrive
Qu’on doute,
Et même redoute que nous nous transformions en souvenir.
 
Parfois,
On se sent de trop.
Parfois,
On se dit que ce serait peut-être plus facile,
 
Tsé,
De tous parler la même langue,
La langue de la majorité.
Pourquoi pas?
 
Sauf que pour nous,
En nous,
Le doute :
On a donc décidé qu’on ne parlerait pas cette langue commune.
 
Le rejet.
Le refus.
La réprobation.
L’assimilation.
 
Et nous,
Pourquoi on s’obstine?
Parce qu’elle est en nous
Cette langue qui est nôtre.
 
Et aussi,
Parce qu’elle nous ressemble.
Elle bouge tellement
Cette langue si difficile à maîtriser.
 
Voilà que tout à coup
On s’imagine flotter au-dessus d’un champ :
On aime cette langue venue de France.
En fait, ce n’est surtout que pour cette raison :
 
La langue française,
Celle apprise ici,
On aime.
Et c’est d’autant plus facile de l’aimer puisqu’elle est comme on pense.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente-quatre

25/2/2022

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​C’est parce que, en fait... oui, et non pas : non!
Par contre, que ce soit oui ou que ce soit non, dehors,
Toujours l’hiver,
Et saison à laquelle, malgré tout, on en vient à s’habituer,
 
Saison aussi au cours de laquelle le froid
Traque la bête et l’oblige à se mettre à l’abri.
De l’autre côté de la vitre de la cuisine
Qui surplombe l’évier où nous attend la vaisselle à laver :
 
Les feuillus n’arborant que branches et troncs;
L’épaississement du couvert nuageux retenant les flocons tantôt largués;
L’absence totale d’un quelconque frémissement d’une branche effeuillée.
Et sans arrêt toujours succède à une seconde un vide intercalaire.
 
Là.
Être là.
Être rendu là.
En être rendu là.
 
Et tout à coup s’accroche à la page un triangle,
Dessiné à l’aide de mots,
Qu’on croit fixe
Mais que chaque nouvelle ligne à écrire repoussera plus loin.
 
Parce qu’écrire engendre un mouvement.
Ainsi donc toujours notre esprit s’éloigne de la dernière ligne écrite
Tout en se rapprochant de celle à venir,
Qui, toutefois, jamais n’existe.
 
Jamais.
Derrière,
Une traînée de mots.
Devant, l'insaisissable espace intercalaire de la ligne à venir.
 
Février tire à sa fin.
Le soir venu,
La lumière du jour tarde toujours davantage à quitter la cuisine.
Chaque matin qui suit, sans arrêt un peu plus tôt elle s’y glisse.
 
Mais il en reste encore à écouler de ces jours d’hiver froid et neigeux.
Bientôt les sucres par contre.
Les versants montagneux s’effacent.
La neige a recommencé à tomber sur le village.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente-trois

24/2/2022

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​On a pelleté
Alors que la lumière du jour
Repoussait la noirceur ténébreuse de la nuit
Qui avait, cette dernière, ramené avec elle le froid polaire de l’hiver.
 
Pendant ce temps,
Ailleurs, sur un autre continent,
La guerre.
En même temps, le baril de pétrole qui fait des gains.
 
Toujours est-il
Qu'on découvre sans vraiment comprendre pourquoi cette invasion
Quoique d'une manière ou d'une autre,
C’est toujours le même qui à la fin paiera la note.
 
Quant à nous,
Hier,
Un cellulaire :
Notre premier.
 
Une façon différente de communiquer.
On ignore encore si on le traînera partout avec nous.
Mais ce n’est pas tant la communication téléphonique qui nous intrigue
Que celle par texto.
 
L’allée des autos est pelletée.
Les ombres ont plus de retenue le long des bancs de neige.
Nous rappelle, le frette, que l’hiver n’est pas terminé.
Quant à la neige, on en aura encore à soulever à l’aide d’une pelle.
 
Au cours des prochains jours donc, il devrait neiger.
Au cours des prochains jours re-donc, on passera du temps dehors.
On suivra aussi l’évolution du conflit en Ukraine.
Quant au litre d’essence, déjà d’aucuns se frottent les mains.
 
On est dans l’ère du numérique.
C’est un langage.
On se sent quelque peu dépassé.
Mais en réalité, qui, dans une certaine mesure, ne l’est pas?
 
Être ouvert à tout... On avance quand même en âge.
Sauf que, ouais, premier jour de cohabitation avec un cell.
Aujourd’hui, on représente une exception.
C’est un peu gênant.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente-deux

23/2/2022

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​Il nous faudrait peut-être regarder au-delà des limites qu’on s’impose.
Au loin,
La ligne d’horizon.
Plus loin : l’invisible inconnu.
 
On poursuit
En y allant de quelques mots
Pour priver le néant
De l’émotion rattachée à la formation des mots.
 
Mais il nous faut aller encore plus loin,
Au-delà de la conscience permise,
En repoussant les obstacles,
En coupant les amarres qui nous retiennent au quai de la raison.
 
Souffle le vent annonciateur du retour du froid.
On se doit d’écrire.
Le temps commence à manquer.
Mais tous les jours écrire comme chantent les oiseaux tous les jours?
 
C’est reparti.
Quelques mots encore.
S’accrochent à la page blanche
Les lettres, les mots, les phrases.
 
Même le silence exprime une réalité.
Que serait l’inexistence
Sans l’existence?
Que serait le masculin sans le féminin?
 
Tout cela sans minimiser le fait
Qu’il est fortement conseillé d’être bilingue.
Pourtant, et dire qu’on la malmène passablement,
Notre langue repose sur la reconnaissance du bilinguisme des genres.
 
Là, en ce moment, la pluie.
Tantôt, la neige.
La nuit prochaine, un froid polaire enveloppera le village.
Demain, chargé à plein de sa froidure, l’hiver neigeux sera de retour.
 
Le regard qui plonge dans la réalité extérieure.
Les mots qui se nourrissent d’une réalité intérieure.
Cohabitent deux types de perception.
Une conscience bi-genrée comme l’évoque notre langue.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente et un

22/2/2022

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Tantôt le vent et la neige, mais aussi le verglas et la pluie.
Les aînés soutiennent qu'avant « en hiver, il ne faisait que neiger! »
En ce moment, quelques flocons épars s’arrachent du couvert nuageux.
Durant la soirée toutefois, on devrait y goûter.
 
Mais d’ici là, au moyen des médias écrits, et ce, tous les jours,
On cherche à comprendre,
À mieux saisir ce qui se passe,
À éviter les pièges de la propagande politique.
 
On est francophones, d’une parlure qui nous démarque,
Mais aussi nord-américains.
Ça se sent, se voit, se manifeste, se propage, se vérifie :
On consomme comme n’importe quel consommateur nord-américain.
 
Consommer :
Avoir le plus gros char possible;
Partir dans le sud l’hiver;
Frapper une petite maudite balle blanche afin de la caler dans un trou.
 
Sauf que, nous, non, on n’arrive pas à monter à bord de ce train.
De son vivant, notre père nous a un jour demandé :
« D’avoir un peu de fric dans tes poches, t’apprécies? » 
On s’est senti obligé de répondre oui.
 
S’élève derrière le garage municipal le versant montagneux.
Tout autour, les jours de l’hiver défilent dans le creux d’un vallon.
S’amusent les nuages à peinturlurer de diverses teintes de gris le ciel.
Le vent, d’est, se lève.
 
Apprendre le nom des fleurs sauvages, des oiseaux, des arbres?
Pas de problème!
Des derniers jeux olympiques, ce qu’on retient?
Absolument rien.
 
On s’en va dehors.
Tantôt la pluie et donc, il nous faut dégager la toiture du solarium.
On sort aussi pour oublier cet encadrement social qui nous paralyse.
Si au moins c’était volontaire. Mais non! C’est plus fort que nous.
 
On se sent depuis si longtemps à côté de la track!
Déjà sur les bancs d’école, on se demandait pourquoi il fallait étudier.
Le ciel est couvert et les sommets montagneux, noyés dans les nuages.
On s’en va dehors, pour oublier trop de questions sans réponse.
 
 
Nadagami
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Trois cent trente

21/2/2022

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​On enfonce les touches.
Puis après avoir complété la dernière ligne,
(Soupir!)
On efface tout.
 
Une fois... Deux fois... Trois fois...
Il est vrai qu’on a paressé en fin de semaine.
Dit autrement : on s’est tenu loin du clavier.
Lundi matin d’arriver et nous de chercher à reprendre où on a laissé,
 
Convaincu est-on qu'on peut retrouver sans effort l’état d’esprit
Qui nous habitait au cours de la journée de vendredi.
Sauf qu’en retenant en nous les mots pendant deux jours,
Voilà qu’aujourd’hui notre inspiration ne fait que dessiner des cercles.
 
Dehors, la neige,
Les arbres effeuillés,
Les branches des feuillus imprégnées d’immobilité,
La transparence de l’air qui se dégrade en se chargeant d’humidité.
 
Enfin! Et ouf!
On a finalement réussi à se rabouter au flux des mots à taper.
Il n’empêche qu’on vient tout juste d’effacer
Les lignes qui, jusque-là, suivaient.
 
Qu’importe!
On a toutefois l’impression (parfois presque navrante) d’avoir écrit
Tout ce qu’on avait à écrire.
D’un autre côté,
 
Ce n’est peut-être que la façon d’écrire qui importe
Puisqu’il est entendu que tout aurait déjà été dit.
Mais bon,
On continue.
 
Dehors, la noirceur de la nuit domine outrageusement.
Sous les néons du plafonnier de la cuisine,
On enfonce des touches.
Lampadaires et sentinelles entachent de brillances les rues désertées.
 
Une page de plus,
Un pas de plus.
Notre destinée?
Le point final soudé au dernier mot de cette page.
 
 
Nadagami
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Trois cent vingt-neuf

18/2/2022

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​Après la pluie,
Il a neigé.
Et comme il avait neigé,
Ce matin, on n’avait pas le choix, il a fallu pelleter.
 
Et aussi souffler,
La neige,
À l’aide d’une souffleuse
Qui, la neige, la soufflait très loin.
 
Récapitulons :
Pour ce qui est d’hier, tout au long de la journée : de la pluie.
Ensuite au cours de la nuit : de la neige.
Ce matin : du pelletage.
 
Là, en ce moment, alors qu’on est dans la maison, ce à quoi on a droit?
En fait, la neige a cessé, le vent est tombé et nous,
D’observer la neige qui ne tombe plus et donc qu’on ne voit pas.
Quant au ciel, il est tout gris.
 
Gris souris qu’il est le ciel.
Mais de souris,
Dans le ciel,
Il n’y a pas.
 
Du moins,
C’est ce que, en tant qu’adulte, on est porté à affirmer,
Que le ciel peut être gris souris
Sans pour autant que s’y cachent des souris grises.
 
En fait, peut-être qu’il y en a, de ces petites bêtes,
Qui,
Peut-être... peut-être pas aussi, mais peut-être aussi que oui,
Vivent et dorment dans les nuages.
 
Mais qu’il y en ait ou pas, dans les nuages, des souris,
Cela ne change rien au fait que ce matin
On a pelleté la neige tombée depuis le ciel ennuagé gris souris
Où peut-être se cachent des souris grises,
 
Et d’où aussi est tombée la neige,
Qu’on a pelletée ce matin,
Qu’on a aussi soufflée, toujours ce matin,
Sous un ciel gris souris où peut-être vivent (ou pas) des souris grises.
 
 
Nadagami
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Trois cent vingt-huit

17/2/2022

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​Tombe la pluie,
Mais pas que sur le sol :
Sur l’humeur aussi qui tend à déborder du côté de la mélancolie.
La pluie : comment l’oublier?
 
Quand il pleut en hiver,
En raison du sol recouvert de glace et de la pluie froide
Qui, au contraire de la neige, détrempe les vêtements,
On a alors l’impression d’être condamné à vivre enfermé.
 
Mais bon, on ravale.
La vie continue.
La routine prend le dessus.
Nos doigts, enfin et il était temps, qui s’emballent.
 
Parce qu’il n’y a pas si longtemps,
On a atteint un plateau.
Jusque-là, on enfonçait les touches sans trop réfléchir.
Puis un jour, pouf, tout s’est arrêté.
 
Depuis, lorsqu’on place nos mains au-dessus du clavier,
On se sent envahi par une sensation de flottement qui nous paralyse.
On reconnaît toutefois que c’est toujours le même qui écrit
Et donc, que la teneur répétitive du propos tend à moins stimuler.
 
Dehors, la pluie.
Dans la maison, la décantation d’un long pleurnichage
Tout en écoutant les mots
Qu’on croit entendre rire de celui qui tape.
 
Vitres extérieures recouvertes de cloches d’eau;
Ciel gris et bas;
Chuintement des roues des autos sur l’asphalte mouillé;
Gouttes en chute libre depuis les bordures de toit.
 
Ici et là, on manifeste.
Depuis deux ans, la pandémie.
Tout coûte plus cher.
Montréal se défrancise à un rythme fou et les armes à feu y prolifèrent.
 
Souffle depuis le sud le vent,
Accompagné qu’il est d’une pluie constante.
Une page, ce n’est pas beaucoup,
Mais encore faut-il la taper.
 
 
Nadagami
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