Sans surseoir,
Il faut asseoir
« À soir »,
Surtout qu’à matin
Ma langue m’atteint
De son baratin
Qui déteint.
À soir,
À matin,
À midi,
À minuit.
Le doute au bout de mes doigts
Quand j’écris,
Parle,
Radote.
Écrire,
Vouloir écrire,
Sans savoir
D’où ce vouloir.
J’ai par contre trop entendu.
Beaucoup trop attendu.
Il est tard.
Mais bon, tentons de reprendre ce retard.
Mots d’ici,
Ceux des miens
Devenus les miens,
Qui parlent d’ici.
Mes mots,
Les miens,
Les asseoir
Avant que ce ne soit leur dernier soir.
Et à soir
Est enfin arrivé
Comme si c’était le dernier
Tout en sachant que demain je reprendrai.
nadagami