Ce matin, je me suis levé.
Ça adonnait bien, c'était le matin.
Taper des mots, oui j'aime bien.
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Il a beaucoup neigé.
On a beaucoup pelleté.
L'hiver n'est pas terminé.
Et aujourd'hui, peu de temps pour taper des mots.
La journée est avancée.
En pleine heure du souper.
Le vent souffle encore de l'est et
La neige qui continue de tomber.
Au cours de la nuit dernière, il est tombé tant de neige
Que ce matin, pour sortir de la maison,
Il a fallu forcer en poussant la porte pour l'ouvrir.
La neige accumulée de l'autre côté la bloquait.
Toujours est-il qu'il a vraiment beaucoup neigé.
Rares sont les fois où après une tempête on a vu autant de neige au sol.
Et autant de neige à pelleter.
Là, c'est fait.
Sauf qu'il neige encore.
Et le voisin de me dire cet après-midi alors que je pelletais :
« Ils annoncent une autre tempête pour la semaine prochaine! »
Comme disait ma mère : j'ai pas repond (et j'ai changé de sujet).
Un détail :
Quand il fait si fort tempête au point que l'on doit fermer des routes,
Le lendemain, alors qu'on pelle,
Les voisins manifestent beaucoup de socialité et sont donc placoteux.
C'est remarquable.
Dans les heures qui suivent la fin de la tempête,
Les gens sont nombreux dans la rue.
Ils sont souriants, saluent les passant, s'arrêtent pour jaser.
Il est vrai aussi qu'il est quelque peu stressant de se savoir
Coupé des grands centres, de ne pas avoir accès à tous les services,
D'être confiné dans notre maison à attendre que la tempête passe.
Et une fois la tempête passée,
Peut-être qu'on a juste envie de dire à l'autre qu'on est là.
Mais il est vrai aussi que face à la tempête,
Et ça fait réfléchir, on ne peut pratiquement rien.
Advienne que pourra qu'on est obligé de se dire.
nadagami