Léger,
Se manifeste
A travers le frissonnement inégal des feuillages.
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Ce matin,
Depuis la maison,
La route,
Belle,
Pour nous rendre à Lac-Etchemin
En passant par
Saint-Nazaire-de-Dorchester
Et Saint-Léon-de-Standon :
La forêt,
Des montagnes,
Des champs,
Des horizons lointains.
Le coin est beau,
Vallonné,
Où terres agricoles et étendues forestières
Se toisent de leur expansion en sursis.
Puis,
On est revenu
Par la même route
Tout en trouvant toujours aussi beaux
Ces panoramas déjà vus qui se succèdent,
Ces montées et descentes qu’imposent
La morphologie du territoire,
Ces versants le temps de la matinée plongés dans l’ombre.
On a roulé
Sans jamais nous arrêter,
Tout en nous remémorant,
Il y a de cela trois semaines,
L’apparition soudaine,
Devant notre voiture,
D’un chevreuil qui traversait la route
Et qu’on a réussi à éviter de justesse.
On était à ce moment-là
Exactement au même endroit
Alors que du haut
De Saint-Joseph
On aperçoit tout d’abord le village,
Ensuite celui de Saint-Philémon,
Finalement plus loin
Celui de Saint-Paul-de-Montminy.
Nadagami