La durée du jour raccourcit
Et conséquemment,
La noirceur se montre plus oppressive.
Déjà la température est moins estivale.
Sauf que,
De ce temps chaud de l’été,
De ces journées longuement ensoleillées,
De ces moments au cours desquels
Les portes et les fenêtres de la maison
Sont toutes grandes ouvertes,
On en prendrait pour encore au moins deux mois.
Août débarque.
Le vent souffle, mais ne s’essouffle.
Bruissent les feuilles des érables.
Les nuages fuient vers l’est.
Dans le jardin,
Les tomates rougissent,
Les fèves tardent,
Les oignons seront peu nombreux à nous faire pleurer.
La verge d’or est réapparue
Ici et là le long des limites qui ceinturent la cour arrière.
Bientôt seront en fleurs
Les asters en ombelle.
Août débarque.
D’aucuns ont terminé leurs vacances,
D’autres entameront bientôt les leurs.
Déjà on parle du retour à l’école.
On éclaircit les haies
Constituées de plantes, d’arbustes et d’arbrisseaux
Qui nous épargnent
L’entretien d’une ô combien longue clôture de bois.
Voilà que sur l’heure du dîner la chaleur revient
Accompagnée qu’elle est du rayonnement de l’astre de jour.
Se maintient le vent.
Les feuillus exhibent encore un vert affirmé.
Nadagami