Après plus de trois jours,
Des gens sont encore privés
D’électricité
En raison de forts vents
Comme peu souvent
Il nous a été donné
D’en être si impressionné.
Quant à nous, il faudra penser
À une façon de nous dispenser
Des conséquences fâcheuses
Résultant d’heures si venteuses.
Mais on oublie
Et on se délie
Des craintes nées
De cette tempête inopinée.
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Ce matin ici et là,
Les revoilà,
La neige blanche
Et la glace qui s’épanche.
Quant à nous,
Moi que je dénoue,
On écrit
Ces mots qui sont nos cris,
D’autant plus que ces mots
Qui chassent nos maux,
Ce sont eux qui nous intriguent
Au point d’oublier notre fatigue.
Et le toponymique « pain sec »
Qui nous colle au bec,
Même si c’est dans le silence
Que nous enquêtons sur son existence.
Il y a aussi ces idées disparates
Et la tâche à première vue ingrate
Que recherche une volonté étrange
Pour que plus rien de ces mots ne dérange.
Mais il faut nous arrêter,
Car la vie n’est pas que mots à apprêter,
Il y a aussi à se taper les tâches quotidiennes
Avant qu’insurmontables elles ne deviennent.
Nadagami