Tout à coup,
Sans raison aucune,
Tout s’arrêtait?
= = =
Après m’être arrêté
Pour mieux comprendre ce que signifie être arrêté,
J’ai arrêté de m’arrêter
Pour arrêter d’être arrêté.
Par la suite, j’ai tapé quelques lignes.
Je les ai relues, corrigées, biffées, réécrites, ponctuées
Jusqu’à ce que je me tanne.
J’ai finalement décidé de presque tout effacer.
= = =
Journée de pluie.
D’une pluie venue des Zétas.
Il vente tandis que le fuchsia,
Tout près de la porte arrière, se fait aller le feuillage et les fleurs.
= = =
On a dû se rendre dans les bas.
C’est sous la pluie qu’on y est allé.
On en est revenu.
Sous moins de pluie.
Pour le dîner,
Après être passé devant la maison
On a filé jusque chez Charles,
À Saint-Philémon.
= = =
Journée d’automne sous des nuages pluvieux.
La chaleur accompagne les vents.
La pluie est beaucoup moins forte que celle prévue.
Le vert des feuilles des érables à sucre tire davantage sur le jaune.
Au sol, les feuilles s’accumulent et
En même temps,
Se laissent emporter par le vent
Qui les fait rouler pour ensuite les abandonner à leur propre sort.
= = =
Il est quand même bon de s’arrêter
Surtout qu’il arrive parfois que ça ne va pas vite,
Comme aujourd’hui.
T’as beau peser sur le gaz, il n’y a pratiquement rien qui bouge.
Il y en a des d’même.
Que cé’qu tu veux qu’on fêze?
Ardjien pantoute!
Faqu’on s’arrête pis on regarde le train passer.
Le train?
Quel train?
Il n’y a pas de train qui passe dans le village.
Bon bin c’est ça. Train ou pas, moi, je débarque icitte.
nadagami