Pour mieux se reprendre;
Et tous les jours à se débattre
Sans se laisser abattre.
Souvent la peur
Et après les mots, la stupeur
Face à ces élans en rime
Pour lesquels on s’escrime.
Ce sont les consonances
Qui mènent et gèrent l’ordonnance.
On dirait un corridor de vent
Qui nous entraîne droit devant.
On pousse le crayon
Qui dessine un sillon.
Sauf qu’il faut écouter
Pour deviner le mot à ajouter.
Il faut aussi s’obliger à écrire
Et conséquemment à décrire,
Bien que les mots nous entraînent
Au-dessus de la feuille qui sur la table traîne.
Mais pour réussir à poursuivre,
Car rares sont les yeux prêts à nous suivre,
Il faut que l’acte se déroule
Avec la sensation que tout déboule.
Les mots alors se succèdent
Et au bien-être on accède.
C’est comme si soudain on était
Et que sans effort on l’acceptait.
On continue donc d’écrire.
Ainsi a-t-on regagné notre sourire.
Mais pourquoi une si longue attente
Avant d’accepter ce qu’est notre patente?
Parce qu’on était seul
Et pour éviter que des gens nous en veulent.
Mais bien qu’on nous en ait voulu,
L’a finalement emporté ce qu’on a toujours voulu.
Nadagami