À l’allure hivernale,
Tombe la blancheur
Et passent les heures.
À sa suite,
Toute enduite
À la fois d’individualité
Et d’indivisibilité,
Partout une étendue
Attendue
Qui recouvre
Et qu’on redécouvre.
Ainsi dehors,
Nouveau décor :
Du vert est affranchi
Le sol blanchi
Alors qu’une turbulence
Née d’une convergence
Impose le froid
Et tous ses droits.
Mais un courant
Nous encombrant
Les entrailles
Nous tenaille :
C’est l’hiver,
J’vol vert!
Et les chevaux
De s’enfuir au galop.
Pas rapport
Et pas très fort
Ce dernier bout de contenu
Quelque peu biscornu.
Mais bon,
C’est que déjà moribond,
L’automne passe
À la neige qui s’entasse.
Nadagami