L’été,
Les feuillages verdoyants,
La floraison des fossets en bordure des routes.
Passent les heures,
Les minutes,
Les secondes;
En somme, le temps.
Sous l’extrémité des doigts, les touches du clavier.
Passent les lettres,
Les mots,
Les lignes.
Sous le ciel gris,
Les verts
Des feuilles, de l’herbe, des flancs de montagne
Ainsi que ceux ombrés.
Et soudain alors qu’on ne les attendait plus,
Le bleu du ciel,
Le soleil,
La chaleur.
Et soudain aussi,
Notre imagination
Qui nous entraîne dans une projection future
Alors que tout autour ne sont visibles que des fleurs.
Bordent la cour
À travers les pousses de framboisiers sauvages
Des bouquets de verges d’or du Canada
Et d’asters à ombelles.
Ailleurs,
Ce sont les impatientes du Cap
Fort nombreuses dans les zones ombrées
Qui exhibent leur coloration orangée.
Toujours est-il qu’en dépit des précipitations prévues
On a pu tondre la pelouse en entier.
Mais à peine avions-nous terminé de tout ranger
Que la pluie s’est mise à tomber.
nadagami