Des juncos,
Un soleil
Pas très haut
Dont les rayons
Se faufilent entre les branches
Des conifères et
Des feuillus dégarnis.
Piaillent les oiseaux,
Chante le ruisseau,
Et voilà qu’on s’émerveille
De la mélodie impromptue du duo.
Au même moment, le vent réussit à se glisser,
Comme la lumière,
Entre les branches et
À couvrir de son chuintement les autres bruits.
En arrière fond, peu branchus, inégaux,
Semblables à de longs poteaux
Que survole une corneille,
Des conifères effilés que la lumière tire par le haut.
Du bas d’une falaise un peu en amont émane
La roucoulade en continu
Du courant regroupé
De trois ruisseaux
Qui, davantage plus haut
Séparés en trois chemins d’eau,
Coulent et se dépareillent
En fourche du nom d’un cours d’eau.
D’ailleurs, même si plus bas les champs
Et ici la forêt et les ruisseaux,
C’est d’ici qu’est venu
Le nom de la rivière de la Fourche d’en bas.
Et passe, passe le temps.
Bientôt disparu derrière les montagnes le soleil
Tandis que s’achèvent les doux instants passés
Dans les bois par un bel après-midi d’automne.
nadagami