Qui jamais n’éclatent
Ces flocons qui tombent
Et que mes mots relatent.
Partout la blancheur
De la neige au sol accumulée
Qui, même si sans chaleur,
Réjouit l’enfant en nous caché.
Ce matin, ciel gris,
Toitures enneigées,
Montagnes ensevelies,
Chemins encombrés.
À nouveau donc la pelle
Pour déplacer la neige
Qu’on dirait éternelle
Tant jamais elle ne s’allège.
Dehors par contre, on est bien.
Douce y est la température
Même si au sol la neige tient
Et que déjà l’hiver nous torture.
Tout en haut,
Les nuages s’amincissent.
Plus tard il fera beau
Car au-dessus d’eux le soleil se hisse.
Quant au vent,
Il est absence.
Mais fort peu souvent
Est-il longtemps sans existence.
Au-dessus des montagnes
Le ciel bleu se dessine,
Sauf que d’épais nuages stagnent
Et à les chasser la bleuité est peu encline.
Et voilà que la neige qui tombait
A finalement cessé.
Dehors, tout est blanc lait,
Mais ouf! n’est pas à boire toute cette blancheur tombée.
nadagami