De la vitre,
La grisaille lourde
De la masse nuageuse informe
Qui se mêle
À la dorure
Des feuillages
Exsangues.
Accompagne le temps gris
Une lumière
Du matin
De plus en plus
Languissante
Au contraire de la noirceur
Qui, le soir venu, montre
Tant d’empressement.
Ici,
Comme partout ailleurs
Tel qu’on l’a constaté de visu hier,
S’impose l’automne,
Mais davantage ici,
Dans les hauts,
Que dans les bas
Où il est encore possible,
Même si plus au nord,
D’être impressionné
Par le jeu des jaunes, orangés et rouges
Qu’arborent les feuillages des érables.
Toujours est-il qu’ici,
Ce matin,
Le couvert bas des nuages
Glissent sur l’herbe mouillée des champs.
Très vite cependant cessent de tomber des toitures mouillées
Les gouttes d’eau
Qu’a générées
Le temps brumeux de la dernière nuit.
Le vent
Est très faible.
Au cours de l’avant-midi qui s’écoule,
En même temps se soulève
Le couvert nuageux
Qui se disloque
Jusqu’à ce que le bleu du ciel
S’impose presque partout.
L’accompagne
L’astre de jour qui s’empresse de dessiner
Des ombres fortes sur le sol
Bien qu’il peine à repousser le temps frais.
Ce n’est qu’au milieu de l’après-midi,
Le vent n’étant plus,
Que le soleil en déclin parvient à accompagner son passage
D’une traînée de chaleur.
Nadagami