D’une lumière du jour
Qu’incite à être languissante
Un temps saisonnier à rebours.
Dans les Pointes,
La catatonie des champs blanchis
S’incruste sous une mer de bleuité céleste
Qu’éclairent enfin les rayons d’un soleil avachi.
C’est de plus en plus près du mont du Midi
Qu’au matin s’arrache des sommets montagneux
La boule jaune dont la présence écourtée
Peut certains jours nous rendre hargneux.
Les ombres demeurent longues.
Les éblouissements sont plus incisifs.
Le vent, quant à lui, s’est déguisé en absence.
Par contre, rien ne paraît être définitif.
On observe sans avoir d’attente.
L’astre du jour a déjà tout le ciel pour lui.
La journée s’annonce splendide
Même s’il a gelé au cours de la nuit.
Tout est si imprégné de calme
Alors que glisse la lumière du jour
Qui se faufile à travers les ramées
Que le temps froid ajoure.
Sur le versant sud de la toiture en pente
De la maison d’en face,
Glisse l’ombre lente d’un poteau
Électrique où jamais l’été elle ne s’y déplace.
Dans la maison,
S’éloignent davantage des fenêtres
Les formes quadrangulaires
Que le soleil sur le plancher fait naître.
La journée s’annonce très belle.
Aucun nuage n’apparaît à l’horizon.
Le vent ne manifeste que son absence
Et voilà qu’un tour de la cour nous nous autorisons.
Nadagami