Le temps gris,
Sous un parapluie
D’où je t’écris
Et tout autour l’eau
Qui d’en haut
Tombe de nouveau
Sur le sol chaud.
Grâce à la pluie
Se nourrit,
De jour de nuit,
La terre appauvrie
Où l’eau
En trop
Forme des canaux
En quête d’un ruisseau.
La pluie
Sans bruit
Du ciel enfuie
Et qui parfois détruit
Est aussi l’eau
Qui par temps chaud,
En tombant de haut,
Rafraîchit la peau.
La pluie,
Une goutte un cri,
Relativise l’ennui
Et pousse à l’écrit
À l’exemple de l’eau
Venue des nuages hauts,
Le sol trop chaud
Elle guérit de ses maux.
Et la pluie,
À tout jamais sans tri,
Tombe sur mon parapluie
Pareil au premier jet d’un écrit.
nadagami