Le vent souffle.
La maison craque.
Dehors, il a neigé, gelé après avoir plu, fondu.
Fuis le temps.
Laisse le souffle du vent t'emporter.
Écoute les craquements de la maison.
Il a plu, fondu; la neige, le gel sont de retour.
Fuit le temps.
Souffle le vent.
Craque la maison.
Faut que j'aille dehors, la neige après la pluie, le gel après le dégel.
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Que suis-je que je ne suis pas?
Faut que j'aille dehors...
Oui mais, si je ne suis pas ce que je suis,
C'est que je suis ce que je ne suis pas.
Et donc qu'on peut être sans être.
Faut que j'aille dehors...
Encore ce matin, je serai en retard
Bien qu'en retard il me semble à ce moment-là être ce que je suis.
Le vent souffle.
Le vent est.
Vent, souffle-moi ta connaissance.
À moi qui s'essouffle.
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Les nuages se déplacent à une vitesse folle ce matin.
La chaleur s'en va, le froid s'en vient.
Entre les deux peut-être un vide, où pousse le froid où tire le chaud,
Et qui aspire les nuages bien malgré eux.
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Je suis dehors.
Fait frette.
Le vent souffle.
Hier soir, j'ai étendu de la neige dans l'entrée de la cour.
Ce matin, surface rugueuse de neige à moitié fondue et d'eau gelée.
On peut marcher sans risque de se retrouver les quatre fers en l'air.
C'est le retour de l'hiver qui peine à s'incruster.
Avant, l'hiver, ce n'était pas de même.
Daniel verret