Qui depuis dimanche perdure.
Toutefois, ce beau temps nous ramène à ce jour
Passé alors qu’au sortir d’un détour
On aperçoit un homme ou une femme qui court
Lentement, sans qu’on ne sache cependant d’où lui ou elle accourt.
Sauf qu’en ce moment même et par un froid qui s’endure,
On tente d’imaginer notre futur.
D’une certaine façon, tout cela fait partie de nos travers qu’on endure
Mais qui font en sorte que notre pensée se structure.
Nous voilà maintenant parvenu au fond de notre cour.
À notre grande surprise puisqu’on n’avait vu personne tout autour,
Surgit de nulle part un homme ou une femme qui vers nous accourt
Et qui, de nouvelles idées, ne semble jamais être à court.
Tandis qu’il ou elle s’amène vers nous, on pense à la peinture
À faire et qui n’est pas sans risque, soit celle de la toiture.
Mais bon! On y pense tout en sachant que ce sera dur.
Toujours est-il que, en ce moment, à l’oreille on nous susurre
Une idée devenue en partie réalité hier tout en étant celle du jour :
Dessiner dans la neige les sentiers sinueux d’un long parcours
Dont l’ensemble serait contenu à l’intérieur d’un pourtour,
Mais qui ne dépasserait pas l’étendue de la cour.
Bien sûr,
Comme la vie est semblable à une longue aventure,
Avant de nous engager on doit prendre les moyens qui nous assurent
Que jamais ne subviendra le manque de toute nourriture.
Quant à l’inconnu ou l’inconnue, sans cesse il ou elle discourt
Et tel un ou telle une troubadour,
À coup de calembours,
Il ou elle nous rappelle qu’on se réalise tous les jours.
C’est alors qu’à nous-même on se jure,
En raison de peines du passé et de blessures,
Que ce qu’aujourd’hui on endure
Devra nous permettre de vivre des jours à venir moins durs.
Quant à la peinture, ce sera pour un autre jour
Puisque l’hiver encore s'assure que le froid prolonge son séjour.
Nadagami