La terre,
Encore très froide,
Souffre d’un apport d’eau insuffisant.
On se demandait
D’où il provenait,
Où il prévoyait se rendre
Et pourquoi il hésitait à poursuivre son chemin.
Qui?
Bin voyons!
On parle toujours du même :
Le bretteux.
Bretteux peut-être,
Mais devant,
Toujours l’inconnu
Et l’incertitude.
La masse nuageuse a bouffé le flanc montagneux
Qu’on aperçoit normalement
En jetant, sans intention et par habitude, des coups d’oeil
Par la fenêtre au-dessus de l’évier.
On a les paupières lourdes,
La tête, ailleurs.
On fait quoi?
Bêchage! Raclage! Sarclage!
Depuis la disparition des dernières traces de neige,
Nous presse l’idée de profiter sans ménagement de la cour arrière
Où on s’y esquinte afin de tout simplement la remettre belle.
Mais on aime ce travail d’enjolivement à la fois manuel et créatif.
Il pleut.
On enfonce les touches.
On se sent prisonnier dans la maison.
Être dehors, c’est ce dont on a envie.
Encore quelques mots pour après enfiler un imper.
Dehors sous la pluie, tantôt on y sera.
On y est allé :
Quiscales, juncos, mésanges, dur bec, bruants, merles, corneilles.
Nadagami