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On va
Et revient.
À dire, ce qu’on a?
Que des mots à échapper sur la page blanche
Où s’érige une réalité propre à elle-même.
Mais pourquoi écri... Aaah!Trop de questions!
On continue sans comprendre,
Tandis que le soleil cherche à s’engouffrer dans la cuisine
En passant par la fenêtre au-dessus de l’évier.
En fait, on n’a jamais compris.
Tout a commencé dès lors qu’on s’est questionné,
Qu’on a voulu savoir.
Savoir? Oui... Mais pourquoi?
Bin... Savoir, parce qu’on ne savait pas.
Nos doigts enfoncent
Les touches du clavier.
On s’énerve.
Le temps passe.
Pourquoi toutes ces années en cet âtre de violences verbales?
Entendu lors du visionnement d’un film en fin de semaine :
La violence est parce qu’elle procure soulagement, plaisir
Et même si, se permet-on d’ajouter, elle est ignoble.
C’est l’hiver
Tel qu’on l’imagine durant l’été en plein mois de juillet :
Froid et sec alors que sous le ciel bleu
Le vent soulève des tourbillons de poudrerie.
Le soleil,
De février et plus haut,
Se montre moins fuyant,
Davantage chasseur d’ombre.
Qu’ai-je donc à écrire si ce n’est que
J’aime me noyer dans l’oubli du temps présent
Alors qu’ils sont un méchant paquet
À professer qu’il faut vivre « son moment présent » ?
Nadagami