Nos paupières étaient trop lourdes.
C’est peut-être le signe qu’on n’a plus rien à dire,
À écrire?
Bin non!
C’est juste qu’on se retient,
Qu’on attend
Sans trop savoir ce qu’on attend avant de s’attaquer à la tâche
Qui consiste à écrire que :
Présentement, il n’y a
Que ce qu’il ne lia
À tout ce qu’il nia.
Juste avant, entre deux mots écrits,
On est reparti quelques années en arrière
Sans qu’on ne sache trop pourquoi.
Soudain, un doute : peut-être n’était-ce qu’une vengeance.
On n’est jamais tout à fait certain.
Se pourrait-il en fait qu'on se soit trompé?
Peut-être...
Probablement.
Début d’après-midi plutôt onirique.
Tantôt,
On avait les yeux
Dans la graisse de bines;
Dans la graisse de beans (de fèves).
Hein!
On en fait quoi de cette expression :
Avoir les deux yeux dans la graisse de bines (beans)?
Oui!
À la langue française qu’on voudrait plus française qu’en France.
Mais doit-on cacher, nier le fait
Que chez nous la langue anglaise
S’est subrepticement glissée
Dans les mailles constitutives de notre parler?
On a beau être tricotés serrés,
On ne peut empêcher que des fibres étrangères se mêlent à notre parler.
Nadagami