Fait valoir au moyen de son implacable présence ses droits,
Lui le maître
Qui, sous la neige, fait tout disparaître.
Circulent à haute vitesse dans le village
Des conducteurs qu’on dirait remplis de rage.
Vite il leur faut filer sur la neige
Pour que la lourdeur de leur défaillance s’allège.
Partout,
Peu importe si c’est à notre goût,
Le soleil s’épanche
Comme si, sur le froid, il prenait sa revanche.
Ce matin, n’est que bleu le ciel
Dont la pureté se révèle essentielle
Pour que, nous qui sommes tout en pamoison,
Puisse s’élever notre état de bien-être au-delà de la ligne d’horizon.
Évidemment,
Et c’est vraiment
Magnifique :
Pas de bibite qui pique.
Le soleil,
Lumineuse merveille,
Projette sur le sol
Des ombres qui, avant de se fondre, s’accolent.
Très tôt ce matin,
Avant que ne sonne le réveille-matin,
La blancheur de la presque pleine lune
Se répandait sur la neige toute en dunes.
Journée d’hiver
Sans qu’on n’ait l’âme à l’envers.
Saison froide qui achève
Et précède celle des sucres qui prendra la relève.
Que de blancheur
En cette matinée débordante de splendeurs.
Dans la montée des voitures, un peu de neige il reste à pelleter;
Pelle en mains au coeur de cet épanchement de luminosité, on sera gâté.
Nadagami