Et la voûte de se déployer tout en bleu.
Quant au vent, il s’est enfin dissipé
Et la lumière du jour de rebondir depuis les champs enneigés.
Demain, c’est quand même bien, rouvriront les restos.
Devant la maison passent nombreuses les autos.
Les skieurs retournent en ville
Et sur la route, font la file.
Et nous,
Ce qu’on fait en ce temps plus doux?
Un peu de pelletage,
De sablage,
Ainsi qu’un tour de voiture dit de machine
Pour voir ailleurs la nature qui s’y décline.
Il y a eu aussi avant l’incontournable lecture des nouvelles
Qui rapportent beaucoup trop que ce qui dépasse : les ficelles.
Il n’empêche qu’il fait beau,
Étonnamment même si ce n’est pas nouveau.
On pense aussi à des instants d’hier
Qui, c’est inévitable, nous ramènent en arrière.
Les ombres s’accrochent au versant sud des toitures.
La journée prend une nouvelle tournure.
Ils en passent toujours pas mal
De ces autos qui remontent la rue Principale.
Les ombres s’étirent.
La boule de feu, la ligne d’horizon l’aspire.
S’accrochent aux murs les ombres des lamelles des persiennes.
En même temps, à la maison des voisins reviennent.
L’après-midi achève.
L’inondation de lumière tournant à l’orange sera encore brève.
Des chiens aboient.
Au pied des montagne, les ombres se préparent à s’échapper des bois.
La cuisine se vide de la lumière du jour.
Bientôt on allumera le four.
Le bac à vidanges est déjà sur le bord du chemin.
Naissent les mots avec au-dessus du clavier nos deux mains.
Nadagami