Le vent s’en est allé.
Le soleil, quant à lui, s’est intercalé
Dans l’entre-deux marquant l’absence complète de nuit
Mais dont l’espace-temps maximal se mesure à minuit.
Toujours est-il qu’on a droit à une journée magnifique,
Presque magique
Tant la neige est éblouissante
Et alors qu’elle amplifie une clarté du jour presque aveuglante.
Que de lumière
Émise par une blancheur si singulière!
Et nous en même temps de pousser la pelle-traîneau
Dans une montée pour y déverser notre charge tout en haut.
Hier, la tempête.
Aujourd’hui, le calme fait la fête.
S’accumule en petits monts difformes la neige barouettée
Et en contrepartie, s’évanouissent les tas hier pelletés.
Un peu plus haut chaque jour le soleil s’élève
Alors que le temps de l’hypertrophie des ombres s’achève.
Il fait si beau
Et à l’abri du vent, près des bancs de neige, presque chaud.
Tandis qu’on charge notre pelle-traîneau, on pense à nos sentiers
Disparus sous la neige et qu’il nous faudra retaper des pieds.
Le pelletage achève.
Le dernier chargement, voilà qu’on le soulève.
Des amoncellements de neige découpés à angle droit
Maintenant s’étirent tout en dessinant un long corridor étroit
Que suivent les voitures à leur arrivée
Et qui par la suite sert de stationnement privé.
Il fait très beau.
Ce n’est rien de nouveau.
Mais toujours après un temps de neige forte et de vent
On se dit toujours que d’aussi belles journées il y en a peu souvent.
La séance de pelletage de ce matin finalement a été brève.
Des toitures des maisons blanchies de neige s’élèvent
Une luminosité aveuglante.
Debout sur les bancs de neige, voilà qu’on s’offre un moment de détente.
Nadagami
Le soleil, quant à lui, s’est intercalé
Dans l’entre-deux marquant l’absence complète de nuit
Mais dont l’espace-temps maximal se mesure à minuit.
Toujours est-il qu’on a droit à une journée magnifique,
Presque magique
Tant la neige est éblouissante
Et alors qu’elle amplifie une clarté du jour presque aveuglante.
Que de lumière
Émise par une blancheur si singulière!
Et nous en même temps de pousser la pelle-traîneau
Dans une montée pour y déverser notre charge tout en haut.
Hier, la tempête.
Aujourd’hui, le calme fait la fête.
S’accumule en petits monts difformes la neige barouettée
Et en contrepartie, s’évanouissent les tas hier pelletés.
Un peu plus haut chaque jour le soleil s’élève
Alors que le temps de l’hypertrophie des ombres s’achève.
Il fait si beau
Et à l’abri du vent, près des bancs de neige, presque chaud.
Tandis qu’on charge notre pelle-traîneau, on pense à nos sentiers
Disparus sous la neige et qu’il nous faudra retaper des pieds.
Le pelletage achève.
Le dernier chargement, voilà qu’on le soulève.
Des amoncellements de neige découpés à angle droit
Maintenant s’étirent tout en dessinant un long corridor étroit
Que suivent les voitures à leur arrivée
Et qui par la suite sert de stationnement privé.
Il fait très beau.
Ce n’est rien de nouveau.
Mais toujours après un temps de neige forte et de vent
On se dit toujours que d’aussi belles journées il y en a peu souvent.
La séance de pelletage de ce matin finalement a été brève.
Des toitures des maisons blanchies de neige s’élèvent
Une luminosité aveuglante.
Debout sur les bancs de neige, voilà qu’on s’offre un moment de détente.
Nadagami
