Le jour suit.
Un nuage sous la voûte bleue glisse
Et d’ombre en partie le village il tapisse.
La porte avant de la maison,
Pour la première fois cette année
Après l’heure du souper,
Est grande ouverte.
Le nuage s’en est allé.
La cour arrière,
Dans l’ombre le reste de l’année après l’heure du souper,
De rayonner de la clarté tardive de la période solsticiale.
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On est allé
Par la 216 et la 112 aujourd’hui.
Là-bas au loin depuis Saint-Nazaire-de-Dorchester,
Sous un ciel à la fois bleu pâle et ennuagé,
La ligne de faîte des monts
Qui conduit à Frampton.
Le paysage est magnifique,
Mais fuyant puisqu’il nous faut rouler.
On plonge et la forêt
Qui nous enveloppe jusqu’à Saint-Malachie.
On traverse la Etchemin
Et on aboutit à Frampton qu’on voyait depuis Saint-Nazaire.
Ensuite,
Vallée-Jonction et la Chaudière.
Et on poursuit notre route
Parmi les verts de la forêt et des champs cultivés,
Le tout rehaussé par les exhalaisons particulières de la campagne.
La route est belle.
On est en pays beauceron.
Mais il faut revenir en territoire bellechassois.
Les heures ont passé,
La lumière du jour s’est déplacée,
Les paysages aussi,
Mais est demeuré l’émerveillement qu’ils font rejaillir.
C’est beau dans les hauts.
Très beau.
Je ne m’y habitue pas
Et c’est bien qu'il en soit ainsi.
nadagami