Le blanc de la page, le vide, l'absence en pleine face.
Ouais!
J'tape p'is l'blanc, eul'vide, l'absence s'en vont.
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Faque c'est ça.
On passe à travers la période des journées les plus courtes,
En ce qui concerne plus précisément la portion « jour » ,
Et on met des lumières partout.
Il fait noir de bonne heure,
Le soleil se lève tard.
Les nuits sont longues.
Et le soleil qui se montre plutôt gratteux quant à son ostentation.
Solstice d'hiver,
Journée la plus courte,
Puis après le 21,
Ça'r'vire de bord.
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Alors que le matin c'est la blancheur de la page qui éclate.
Et la blancheur de la page, avec des mots on la chasse.
Quant à la noirceur du jour, on met des lumi«é»res.
Dehors, tout est blanc neige fraîchement tombée.
Les montagnes, en arrière, sont dans les nuages.
Pas de soleil.
C'est gris.
Pas de vent non plus.
C'est doux par contre.
Zéro.
Et il ne pleut pas.
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Avec cela, le temps qui passe.
Toujours.
Ouin! jamais le temps ne s'arrête.
C'est donc lui qui possède le secret de la vie éternelle.
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Hououou!
Le secret de la vie éternelle...
Un jour, ç't'un bonhomme qui, comme ça et comme l'autre,
Décida de s'en aller par là.
Oui! oui! par là.
Et il, le bonhomme, en parla
De ce par là
Jusqu'au jour où, décidé, il se leva et dit : « Je pars, là! »
Yé jamais arvenu.
Et avec le temps, on a oublié
Le bonhomme qui, un jour, ainsi parla :
« Je pars là par là. »
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En fait, c'est l'histoire de tout le monde.
Tout le monde s'en va par là.
C'est où par là?
Là.
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Les jours sont courts.
Le frette bientôt sera là.
Et comme pour le bonhomme, face à l'hiver,
On part là par là.
Daniel verret