Dehors,
S’écoule l’automne qui flirte avec les premiers soubresauts
De la saison de la blancheur neigée.
Écrire,
Se relire,
Éviter de se contredire
Et surtout de médire.
Voilà,
Ce n’est que cela
Que recéla
Ce que, et contre toute attente, on décela.
Oui mais, au juste, c’était quoi? Eee...
S’asseoir et attendre les mots,
Se laisser saisir par eux,
Découvrir ce qu’ils ont à nous dire.
On écrit
Sans pour autant
S’adjuger
Un quelconque titre,
Quoique celui d’auteur-serviteur nous convient.
Auteur au service d’une cause,
D’un idéal,
D’une façon d’être à l’image de la personne qu’on est.
On écrit pour découvrir et nous découvrir,
Pour décoller,
Parce que, les mots... ouin les mots...
Il y a que ceux-ci mis de côté et nous d’eurvirer sur le côté.
Et on continue
Sans savoir
Où ils, les mots, nous emmènent, nous entraînent, nous conduisent.
On part à l’aventure...
Ce qui revient à dire
Que ce sont les mots qui finissent par prendre les commandes.
Au départ, on n’a très souvent rien à dire, à écrire.
Quant aux mots, ils n’ont de cesse de s’agripper à une ligne invisible.
Nadagami