Dans un ciel bleu exacerbé de fin de journée,
Fixant le soleil,
Gravite lente et effilée la cornée blanche de l’oeil céleste de nuit.
Frappés par le rayonnement du soleil couchant,
Les flancs de montagne qui se dressent derrière ressemblent à des îles
Que ceinture une mer dont les eaux grises et limpides s’assombrissent
À mesure que s’étiole la lumière du jour.
Tout en bas,
Où les feuilles tombées recouvrent par plaques le sol,
La cour arrière s’offre au regard sous un éclairage en déclin
Mais que refuse de déserter la chaleur d’une journée imbibée d’été.
. : . : .
Entre les maisons,
Ce matin,
Un vent léger hulule.
Dernière journée de l’été des Indiens.
. : . : .
Il arrive parfois qu’il n’arrive rien.
Autrement dit
Et pour mieux le dire autrement,
Que rien n’arrive, ça arrive.
Où suis-je?
Entre les deux :
J’arrive
Mais ne suis jamais parti.
. : . : .
Une auto vient tout juste de passer devant la maison.
La cafetière roucoule.
Un coup de vent a fait craquer la maison.
Dehors, au jour levant nuit la noirceur des noires heures de la nuit.
Sinon, on recommencera.
Oui, peut-être, mais quoi?
Ce qui doit l’être.
Ouais! C’est d’une clarté très assombrie.
Un pas en avant,
Un pas en arrière,
Outch!
Je me suis écrasé le gros orteil du pied gauche.
. : . : .
nadagami