Comme chantent les oiseaux
Afin de délimiter un territoire
Pour un mode de vie à asseoir.
Quelques mots
Venus des hauts
Puisque dans les bas,
Là, notre coeur ne bat.
Les doigts enfoncent les touches.
Les mots enfourchent
Les élans désavoués
De nos mondes envoûtés.
De notre propre ignorance
On tire notre pitance
Parce que la première nous oblige
À suivre la deuxième qui nous dirige.
Toujours est-il
Qu’il nous est très utile
De pouvoir faire ce qu’on peut
Mais sans que ce ne soit trop peu.
Le temps s’écoule
Comme la rivière qui coule.
Au départ, vigoureuse,
À la fin, souvent paresseuse.
Le jour est levé,
S’est levé :
Après moi;
Et avant lui, moi.
Je ne fais que taper,
Pour ne pas déraper.
Mais bien que je garde le contrôle
Tout s’apparente à une perte de contrôle.
Il n’empêche que c’est un dérapage contrôlé,
Parce que très tôt, j’ai été enrôlé.
Ce n’est que plus tard que j’ai compris mon amour pour les mots
Et ce retard demeurera toujours le plus grand de tous mes maux.
Nadagami