D’un ensoleillement timide,
De gris nuages
D’un ciel d’orage.
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L’après-midi achève.
Une pause brève
On s’accorde
Avant que notre impatience ne déborde.
On s’assoit,
S’activent les doigts.
Aujourd’hui,
On s’est réintroduit
Dans la réalité
De l’entretien obligé
De notre vieille maison,
Cible des coups durs des saisons.
On a donc gratté,
Sablé,
Mastiqué
Des châssis maganés.
En plus,
Il y avait en surplus
Le ménage
Et les lavages,
De même que le jardin potager
À ne pas négliger
Ainsi que les courses
Pour lesquelles on débourse.
Toujours est-il
Que fébriles
On a été
Et jamais on ne s’est arrêtés.
Là, l’après-midi s’évanouit.
À l’est, s’élèvent des nuages d’une beauté inouïe.
Fallait qu’on prenne le temps de s’asseoir.
Tantôt nous engourdira le soir.
nadagami