Hier, il était environ 17h00 quand j'ai pris cette photo. Tout change tellement et tellement vite ici. Parfois, comme ce matin et comme hier matin à peu près à la même heure, les montagnes sont en partie disparues. Puis à mesure que la journée avance, le décor change. Les nuages se dispersent, le bleu du ciel réapparaît par plaques, les montagnes percent le brouillard qui les enveloppe et finalement, on a l'impression de se retrouver ailleurs.
Et ce matin, c'est ce à quoi on a droit dehors :
Le retour de la lumière les matins, le fil évolutif des journées, le début des soirées suivi de l'emprise progressive des nuits changent aussi ailleurs mais il me semble qu'ici, à la campagne, en bas des montagnes, sous ce ciel dont les horizons sont si éloignés, les changements de conditions météorologiques, les jeux d'ombre et de lumière, les changements de perspective des paysages sont plus marqués. Personnellement, ça fait bien mon affaire parce que je déteste la routine.
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Un jeune jaseur d'Amérique qui tantôt ressemblera à celui qui du haut d'un peuplier faux-tremble suit l'évolution de ses rejetons cherchant leur nourriture dans les cerisiers sauvages.
Daniel verret