Un vent d’est fait frissonner les quelques rares feuilles
Encore accrochées aux branches dénudées des érables
Qu’on aperçoit à l’entrée de la cour arrière.
Les levers du jour sont longs
Et, ce matin,
Presque lugubre il est
Avec ce vent d’est constant qui agite les ramées dénudées.
Allo! Oui! Ne!
Elle se tiendra dans quelques jours cette journée de l'épouvante,
Sous des conditions météo qui risquent d’être fort automnales
Alors qu’on n'en aura que pour le noir, l'orange et les friandises.
Toujours est-il
Que le vent d’est,
Frette en tabarouette
Et qui depuis très tôt ce matin souffle sans relâche,
Est parvenu
À chasser
La masse nuageuse
Qui nous enfermait sous un dôme de grisaille macabre.
Souffle le vent.
Frétillent les feuilles.
On chauffe la cave,
Mais il semblerait qu’on l’ait échappé.
On s’habille et on file à l’extérieur.
Bientôt l’hiver.
Il y a encore à faire dehors avant que la neige ne s’abatte.
Remettre à demain serait plutôt malvenu.
Il y a aussi
Qu’il fait beau,
Sans que ce ne soit, on l'anticipe, très chaud,
Quoique sous le soleil on se sentira probablement bien.
Quant aux médias, ceux-ci nous préparent à un long automne financier.
Tout coûtera plus cher.
La Bourse, pendant ce temps et comme les feuilles, frétille,
Contrairement aux gagne-petit qui de la leur devront délier les cordons.
Nadagami