Sans savoir où il nous mène
Bien que ce soit lui, le curseur poussé,
Qui finalement nous tire vers l’avant.
Penser deux :
Je suis,
Tu es,
Nous sommes
Alors que vous êtes,
Tout comme il ou elle est
Où ils et elles
Ont des pensées d’eux.
Sur les branches les plus hautes d’un faux-tremble effeuillé,
Trois corneilles.
Tout en bas,
Le silence de la cour hier soir arrosée par une forte pluie.
Sous un ciel
Qu’on croyait immuablement ennuagé et de pluie pour la journée,
Voilà que le soleil perce le couvert nuageux
Et que la grisaille s’estompe.
Les feuillages sont ballotés tout en douceur.
On dirait que le village est encore presque en entier endormi.
Une odeur de vacances flotte.
Tantôt il faudra nous rendre à l’épicerie.
Où nous en sommes?
Pas à la somme
Puisque toujours on calcule
À partir de principes impossibles à convertir en chiffres.
Mais non!
On déconne.
On tape,
Il le faut.
Ce qu’on a à dire?
Pas grand-chose,
Mais en nous
Toujours des placotages si difficiles à réprimer.
Nadagami