De fin d’été.
Dans le chemin,
Beaucoup d’autos,
De motos (peut-être trop).
Nous?
On a tondu.
Peinturé aussi.
Le coloris
Des feuilles
Des feuillus
Change.
On est un peu pressé.
Tantôt le souper.
Là,
En ce moment,
Les mots.
Les portes
De la maison
Sont toutes grandes ouvertes.
Il est difficile
De rompre avec le passé,
De recommencer à zéro,
D’oublier des violences verbales affligeantes maintes fois répétées.
Tout à coup,
Comme il est arrivé ce matin et alors qu’on poussait la tondeuse,
Des scènes du passé qui défilent à nouveau
Et dont la teneur nous a blessé on dirait à tout jamais.
On n’est pas trop du genre suiveux.
L’autorité?
Le hic avec cette dernière,
C’est quand elle indiffère parce qu’inutile qu’elle devient violence.
La cour arrière baigne encore dans la lumière directe du soleil.
Bientôt, les ombres sur le sol s’y étireront.
Il a fait beau aujourd’hui.
Tiens! Une autre quinzaine de motocyclistes qui ne font que se suivre.
Nadagami