Grattoir,
Peinture...
Sauf qu’il fait trop froid.
Réfléchissent les portières d’une auto blanche
La luminosité d’un soleil en ascension
Alors que tout près du véhicule est en appui sur un poteau une échelle
En haut de laquelle un technicien en téléphonie remplace des fils.
S’enfuient les jours de l’été;
Se glissent en douce ceux de l’automne :
Déjà sont plus fraîches les soirées
Écourtées par la noirceur plus hâtive de la nuit.
On peinture
Ou bien on tape?
Vieille maison :
Nombreux et incontournables entretiens.
Ce matin flotte,
Autant dehors que dans les remises attenantes à la maison,
Le parfum fétide du musc
Éjecté par une bête puante au cours de la nuit passée.
Deux lessives;
Un lit net;
Quelques photos d’un tournesol en fleur;
Montent descendent autos, camions, passants, quads et motos.
On se sent coincé,
Obligé.
En même temps,
Fuyant et irascible :
Parce qu’on écrit
Et que rien n’aboutit.
On est combien au Québec
À tenir à cette langue qui y est encore parlée par la majorité?
Pourquoi se casser la tête à l’apprendre?
Parce qu’elle est la langue des sentiments, des émotions.
Après l’été?
L’automne; ensuite, l’hiver; puis le printemps; et de nouveau l’été.
Nadagami