Deux cent quatre-vingt-cinq

​Pour ce qui est de l’hiver,
Les conditions les plus détestables au cours de cette saison
Surviennent lorsqu’il se met
À pleuvoir.
 
Comble de joie (?) donc,
Aujourd’hui, tantôt, au beau milieu de l’après-midi,
Tout à coup et tel qu’annoncé,
Il s’est mis à pleuvoir.
 
Il fait froid, très?
On maugrée,
On lambine un peu plus dans la maison,
Mais on finit toujours par se tanner de tourner en rond et on sort.
 
Il neige, et beaucoup?
Il faudra pelleter.
Parfois, on remet à plus tard le pelletage, parfois, on se précipite.
Par contre, on finit toujours par apprécier ces séances de pelletage.
 
Il fait beau, mais aussi très froid?
On s’imagine recevant un petit coup de pied au derrière et on sort.
On empoigne une pelle... On tampone... On fait le tour de la cour...
Finalement, on est bien content d’être sorti et d’avoir pris l’air.
 
Par contre,
Lors d’une journée de pluie,
C’est loin d’être drôle
Surtout qu’après la giblotte que crée le ruissellement de l’eau,
 
Qu’après les coups de pelle dans la neige compacte et pleine d’eau,
Qu’après avoir été malmené par le vent et la pluie froide,
Qu’après s’être retrouvé détrempé de la tête aux pieds,
Il y aura le retour du gel
 
Et le sol de devenir une patinoire au fini raboteux.
Et dans ce temps-là aussi, à cause du verglas, on panique
En raison des risques de panne de courant électrique.
C’est bin beau les brillances des arbres recouverts de glace,
 
Mais quand l’électricité vient à manquer,
’Mettons qu’on trouve l’éblouissement des ramées glacées
Plutôt déprimant et très agressant.
Aujourd’hui, il pleut et demain, câline, tout regèlera
 
 
Nadagami