Encore aujourd’hui,
Qui s’épanche
Sur un sol qu’il assèche.
Reprendre le tapage de mots
Pour être emporté sans effort par l’élan suscité :
Nous échappe
La raison de la souffrance.
Qu’avons-nous donc de si important à vivre
Pour être, au cours de notre existence, tant violenté
Alors que la vie nous est donnée et enlevée
Sans qu’on ne sache vraiment pourquoi?
Un grondement de plus en plus fort
Monte depuis la rue.
Passe une semi-remorque
Et la maison de vibrer.
Devant,
L’écran de notre portable que notre regard cherche à fuir.
Un mot est tapé
Et nos doigts de tourner les pages d'un dictionnaire.
On doit admettre qu’on n’est pas tout à fait là.
Où on serait?
Quelque part,
Ailleurs.
Simplicité.
Soudain nous envahit l’envie de faire le tour de la cour
Pour la première fois de la journée
Bien que ce soit déjà le début de l’après-midi.
La fuite :
S’en aller, en regardant à gauche et à droite, droit devant.
En quête de l’oubli :
L’été répand encore sa chaleur.
On a l’impression de n’avoir rien à dire
Bien que sans effort on enfonce les touches du clavier.
Enfin! On est arrivé à l’avant-dernière ligne.
Après le point, on file à l’extérieur.
Nadagami