Encourage le rire
Et chasse l’ire
Qui, le coeur, nous chavire.
Mais bien qu’aujourd’hui,
Nous conduit
Le mautadit ennui
Qui fort peu séduit,
On se déguédine
Face à cette routine
Qui nous débine
Et qui fait qu’on piétine.
Peut-être faudrait-il décrire
Tout simplement un soupir,
Sans nous étourdir
Ni non plus d’illusions nous nourrir.
Souffle donc l’invisible,
Cette réalité relevant de l’indicible,
Qui jamais ne laisse insensible,
Et dont se nourrit la linéarité lisible.
Pour ce faire : touches enfoncées,
Conceptions énoncées,
Barrières défoncées.
Quant à l’idéalisme toutefois, on a renoncé.
Parfois aussi en prime,
Quelques rimes
Qui nous arriment
À une joie qu’on exprime.
Là, en ce moment même, dehors,
D’hiver est le décor
Avec lequel on fait corps,
Car à lui est lié notre sort.
Et nous d’être assis
Sans qu’on ne soucie
De ce à quoi de l’autre côté des châssis
Il est possible qu’on nous associe.
Nadagami