Souvenirs,
Rappels,
Réminiscences,
Résurgences.
Passé
Encombré
D’une éducation
Elle aussi encombrée.
Sauf que, encore aujourd’hui, on s’assoit,
Ou encore se couche,
Ou encore se lève,
Ou encore se réveille en pleine nuit,
Et de s’emparer
De notre conscience
La résultante
De ces années passées à subir.
On file dehors.
À genoux dans le jardin potager,
On arrache
Les mauvaises herbes
Et le sarclage de nous aider à oublier cette lourdeur passée.
L’élan saisonnier nous rattrape :
Hier, le printemps;
Demain, l’automne.
Les flancs de montagne
Jauneorangerougissent.
Là-bas, au loin, bordant la rive nord du Saint-Laurent,
Les Laurentides.
Que d’autos et de motos dans le chemin
Filant à la queue leu leu.
Toutefois, on ne croise aucun marcheur
Lors d’une promenade dans le village.
La planète se réchauffe.
Les marcheurs sont rares.
Que d’autos et de motos dans le chemin.
Regarde! Au sommet de cet arbre qui borde la rue, un moucherole phébi.
Nadagami
Rappels,
Réminiscences,
Résurgences.
Passé
Encombré
D’une éducation
Elle aussi encombrée.
Sauf que, encore aujourd’hui, on s’assoit,
Ou encore se couche,
Ou encore se lève,
Ou encore se réveille en pleine nuit,
Et de s’emparer
De notre conscience
La résultante
De ces années passées à subir.
On file dehors.
À genoux dans le jardin potager,
On arrache
Les mauvaises herbes
Et le sarclage de nous aider à oublier cette lourdeur passée.
L’élan saisonnier nous rattrape :
Hier, le printemps;
Demain, l’automne.
Les flancs de montagne
Jauneorangerougissent.
Là-bas, au loin, bordant la rive nord du Saint-Laurent,
Les Laurentides.
Que d’autos et de motos dans le chemin
Filant à la queue leu leu.
Toutefois, on ne croise aucun marcheur
Lors d’une promenade dans le village.
La planète se réchauffe.
Les marcheurs sont rares.
Que d’autos et de motos dans le chemin.
Regarde! Au sommet de cet arbre qui borde la rue, un moucherole phébi.
Nadagami