Il a neigé.
Et comme il avait neigé,
Ce matin, on n’avait pas le choix, il a fallu pelleter.
Et aussi souffler,
La neige,
À l’aide d’une souffleuse
Qui, la neige, la soufflait très loin.
Récapitulons :
Pour ce qui est d’hier, tout au long de la journée : de la pluie.
Ensuite au cours de la nuit : de la neige.
Ce matin : du pelletage.
Là, en ce moment, alors qu’on est dans la maison, ce à quoi on a droit?
En fait, la neige a cessé, le vent est tombé et nous,
D’observer la neige qui ne tombe plus et donc qu’on ne voit pas.
Quant au ciel, il est tout gris.
Gris souris qu’il est le ciel.
Mais de souris,
Dans le ciel,
Il n’y a pas.
Du moins,
C’est ce que, en tant qu’adulte, on est porté à affirmer,
Que le ciel peut être gris souris
Sans pour autant que s’y cachent des souris grises.
En fait, peut-être qu’il y en a, de ces petites bêtes,
Qui,
Peut-être... peut-être pas aussi, mais peut-être aussi que oui,
Vivent et dorment dans les nuages.
Mais qu’il y en ait ou pas, dans les nuages, des souris,
Cela ne change rien au fait que ce matin
On a pelleté la neige tombée depuis le ciel ennuagé gris souris
Où peut-être se cachent des souris grises,
Et d’où aussi est tombée la neige,
Qu’on a pelletée ce matin,
Qu’on a aussi soufflée, toujours ce matin,
Sous un ciel gris souris où peut-être vivent (ou pas) des souris grises.
Nadagami