Pour étaler ce qui nous touche,
Ignorant d’avance lesquelles
Bien qu’en vue d’une ritournelle.
On ne fait pas seulement ce qu’on veut
Mais il est permis d’en faire le voeu.
Toujours est-il qu’on tape
Pour qu’ainsi les mots nous rattrapent.
Mais il y a ce passé
Qui nous a cassé.
On a recollé les morceaux,
Éparpillés depuis le berceau.
Toujours on poursuit
Avec tout ce qui s’ensuit.
Le temps nous emporte
Et ferme derrière nous la porte.
Il y a eu hier,
Temps de prières.
Le jour s’est enfin levé,
Nos rêves de nous élever.
Quant au passé?
Il faut s’en passer
S’il n’est que détresse
Qui mène à la tristesse.
C’est ici qu’on est rendu.
Trop longtemps on a attendu.
Sans arrêt les jours passent
Et les peines qui trépassent.
D’hier, il reste de bons souvenirs,
Mais pour le reste, on ne peut intervenir,
Surtout qu’on ne peut tout oublier
Et à des peines toujours on restera lié.
Il y a eu hier,
Parsemé de misères.
Il y aura demain
Toujours suivi d’un lendemain.
Nadagami