Qui éclatent presque sans bruit.
Soudain le téléphone sonne...
Cé pas vrai : de Dieu que veut me parler la voix qui résonne.
Je mets fin au bref échange et raccroche.
---
Écrire, c’est bien.
Tout à coup s’immisce un lien
Entre les mots écrits
Et l’objet décrit :
Une nécessité d’écrire
Pour décrire.
Tombent les feuilles
Alors que les ramées s’effeuillent.
Gris est le ciel
D’où s’arrache la pluie essentielle.
Le froid partout dehors se glisse.
La morosité du temps s’immisce.
C’est juste que,
Et c’est parce que,
Si on demande
On s’amende.
Les branches des arbres sont en partie dénudées :
Les raisons de la vie, à jamais éludées.
On observe
Et tout porte à croire que peu on conserve.
Le temps passe.
Les oiseaux sur les branches s’entassent.
Tournent les éoliennes
Et de se taire les peurs qui nous retiennent.
Des mots tapés
Pour se retaper.
Le temps, encore lui, trépasse
Et chaque journée davantage nous déclasse.
De quoi demain sera fait
Alors qu’hier est déjà défait?
Souffle de sa lumière le levant
Qui en s’élevant
Révèle
Ce qui dénivelle,
Offrant ainsi une perspective
À tout ce qui est dans l’expectative.
L’automne débarque.
On n’a pas le choix : on embarque.
Souffle le vent
Comme il arrive si souvent.
Nadagami