Sous un magnifique ciel étoilé.
Après le souper, on est sortis marcher.
Être bien habillé, on se doit de l'être.
Un petit maudit vent d’ouest pas chaud chaud souffle.
Il faut être aux aguets, il n’y a pas de trottoir.
De temps en temps passent des voitures.
On nous rejoint.
Tu sais une telle, ici résidait son frère... Là, chose se construit.
Et patati, et patata.
C’est correct. Salut et à la prochaine!
De retour pour la maison.
Sous la lumière brûlée d’un lampadaire de rue,
Les étoiles en profitent pour briller davantage,
Pour être plus nombreuses dans le ciel.
Hé! Une étoile filante.
De retour à la maison, le ciel, elle voulait le voir,
Dans le noir.
On s’est éloignés des lumières de rue, enfoncés dans la cour arrière
Et d’apparaître la Voie lactée.
On est revenus à la maison.
On a lavé la vaisselle,
Joué aux cartes,
Lu des nouvelles.
La nuit nous a agrippés.
On s’est endormis.
Avant que la lumière du jour ne se pointe,
Déjà on était réveillés.
Débarbouillés de la nuit passée,
Après le petit-déjeuner,
Une fois bien habillés,
On ouvre la porte et la froidure qui nous saute dessus.
Manteau, couvre-chef, gants.
Pas encore les bottes.
Ça ne devrait pas tarder.
Bisou! Bisous!
Dans le bout de zéro dehors.
Le sol est gelé.
Il faut que j’arrête de niaiser,
Le temps avance.
Traverse la route à la hauteur du pare-brise une mésange à tête noire;
Dans un arbre, deux corneilles d’Amérique;
Sur des fils électriques, des étourneaux sansonnets :
Oiseaux de compagnie de l’hiver qui vient.
Le ciel,
Ennuagé ce matin.
Effiloché, inégal, troué aussi.
De même que gris, bleu pâle, violet, blanc.
La neige s’en vient.
Au-dessus,
Le ciel se prépare
À nous en garrocher sur la tête.
Tranquillement, à l’hiver,
On s’y habitue.
Ciel aux couleurs froides, vent du sud, air chargé d’humidité :
Selon un vieux du village, il va neiger, pas demain, drette-là ce soir.
nadagami