Un avant-midi nuageux suivi d’un après-midi radieux.
Moins chaud et plus venteux toutefois.
Qu’importe! On est bien, très bien même, à l’extérieur.
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Et là, je suis djamé. Pogné. Quand j’écris à partir du centre, chaque ligne se rapporte à une émotion ou à un senti. Ça m’apparaît normal d’écrire ainsi. Mais en tapant des mots les uns à la suite des autres sans me préoccuper de l’endroit où je dois passer à la ligne suivante, je bloque. Il y a un vide qui se crée. Ensuite, plus rien. Je suis djamé, pogné.
À moins que j’écrive trois paragraphes. Ensuite, je recommencerai à écrire depuis le centre. C’est beau un texte avec des angles droits. Mais l'emprise de l’élan de l'écriture carrée diffère. Je suis toujours en mode arrêt et à me demander si ce que je fais est correct. C’est aussi très personnel comme contenu. Sauf que si j’ai envie d’écrire carré, ça ne regarde que moi.
De retour en mode écriture
Centre.
C’est plus facile.
Plus souple.
Une ligne,
Une émotion.
Une ligne,
Une idée.
Écrire carré,
C’est bizarre.
Écrit-on comme on pense?
J’écris carré donc, je pense angle droit.
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Ouin! C’est vraiment différent comme approche. À tout bout de champ, j’arrête de taper des mots et me demande si je n’aurais pas autre chose à faire. Je cherche à fuir. J’ignore pourquoi. La gêne? Il est vrai que de tenir un blogue c’est se mettre à nu devant tout le monde. Ça ne me tente pas toujours. Effeuilleur, voilà le titre de ma nouvelle profession.
Bonjour! Vous faites quoi dans la vie? Je me déshabille continuellement. C’est comme cela que je me sens ce matin. Et moi qui au départ n’avais envie que d’écrire carré. Mais bon, je m’en tape un peu. Je veux aboutir parce que j'aimerais profiter de la journée. Il pleuvra toute la semaine et je n’ai pas envie de moisir devant l’écran de l’ordi toute la journée.
Voilà, la mission est accomplie.
J’ai écrit carré.
Je me sens bizarre.
Je n’ai pas le temps de tout reprendre.
nadagami