Alors que nos pensées vont en tous sens.
Conscient mais impuissant face à cette effervescence,
On se demande combien de temps encore on devra patienter
À attendre les mots,
Les ceuzes qu’on conservera,
Corrigera,
Ajoutera en tant que prochaine page de blogue
Étant donné qu’on tape,
Supprime,
Retape, corrige, reformule et supprime une fois de plus
Pour finalement tout reprendre à zéro.
Il fait chaud.
Soudain,
La fatigue qui nous tombe dessus.
Pourtant, on a très bien dormi.
C’est curieux,
Mais très souvent,
Quand on écrit,
On a l’impression de se retrouver en situation de dislocation,
Que tout s’arrête, s’efface.
En fait,
Qu’il n’y a que l’écran/le clavier, nous
Et que cela.
Sauf qu’on ne parvient
À soutirer de nos rêveries,
De ce petit univers,
Que des mots rattachés à un espace qui semble sans vie.
Qu’importe!
Il fait chaud.
Très.
On s’en va dehors.
Le soleil est en partie caché
Derrière les nuages.
Il fait chaud, très.
Cé bin correct.
Nadagami