Ramassage de l’élagage naturel des arbres par le vent.
Réapparition de la table à pique-nique sur le terrain
Ainsi que des chaises de parterre.
Il devait pleuvoir.
Il devait.
Mais il n’a pas plu,
Sous un ciel gris toutefois.
Il y a aussi le sarclage qui réapparaît ici et là.
Il y a toujours du sarclage.
Et c’est toujours plus beau après.
Après le sarclage.
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Quand on a acheté,
Une fois par année
On faisait faucher derrière la maison.
Puis un jour, on a commencé à tondre.
Depuis, le printemps, l’été et l’automne, on tond une fois par semaine.
Avec le temps, c’est devenu une grande cour.
Le foin d’hier y pousse aujourd’hui comme de l’herbe.
La fin de semaine prochaine, il faudra recommencer à tondre.
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Ce matin, le vent souffle du sud.
Quelques nuages s’élèvent au-dessus de la crête des montagnes.
Les éoliennes tournent pointées vers Saint-Luc.
Au-dessus de la bande nuageuse, le ciel est dégagé.
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La lumière du soleil levant se répand dans la cour arrière.
La blancheur matinale de la neige à laquelle on s’habitue l’hiver
En regardant par la fenêtre au-dessus de l’évier est disparue.
La luminosité du soleil sur l’herbe verte est moins criarde.
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Finalement, on a pu passer l’avant-midi dehors.
Il n’est tombé que quelques gouttes tout juste avant l’heure du dîner.
On revient d’une marche dans la montagne derrière la maison.
Tout y est très bruyant et très intense.
Le souffle du vent,
Le chant des oiseaux et
Le bouillonnement des eaux de ruisseau
Se mêlent les uns aux autres dans un maelstrom de sons étourdissants.
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Les champs changent de couleur
Alors que les vastes étendues cultivées passent du jaune doré au vert.
L’atmosphère est à l’instabilité.
La vie refait surface.
nadagami