Un fort bruit
Qui nous réveille,
Qui rompt notre sommeil.
On a cogné à la porte?
On dirait plutôt des claquements qui nous exhortent
À revoir le défilement des images
D’un rêve comme s’il s’agissait d’un tournage.
J’identifie une personne,
Qui jadis jouait à la madone,
Mais qui en fait était si méchante,
Si fausse qu’elle en était asphyxiante.
Pourtant, elle ne parlait que de douceur,
Se disait à l’écoute des coeurs,
Mais pour elle, il n’y avait qu’une seule façon de faire
Et de ses opinions nous ne pouvions nous extraire.
En pleine nuit,
À un inconfort grandissant nous sommes réduit,
Les images de défiler
Et la colère tout à coup de se faufiler.
Les yeux fermés alors que nous sommes plongé dans le noir,
Des images qu’échappe notre mémoire
Et qui favorisent une vive confrontation
Après toutes ces années de reddition.
On dirait que ces souvenirs
Doivent, à notre conscience, revenir.
Pour cette raison, le sommeil a fui
Et la colère en nous fait grand bruit.
Par le passé, nous avons dû partir
Pour nous départir
De ce qui longtemps nous a retenu
Et qui en même temps à notre vie a contrevenu.
En pleine nuit,
Un rêve et du bruit.
Par deux fois nous nous sommes réveillé,
Dans notre lit et sur la route menant à notre individualité.
Nadagami