Pas vraiment plus chaud qu'hier en ce début de journée.
Moins venteux par contre. Moins mais encore.
Du givre sur les vitres.
Avant le coucher, on a avancé l'heure sous une lune criarde.
Haute qu'elle était au-dessus de nos têtes plus tard durant la nuit;
Ronde, blanche et d'apparence froide comme la neige;
Réfléchissante tandis qu'elle dessinait des ombres sur le sol;
L'une qui est lune alors que l'autre est l'un.
--- = ---
Bon bin, c'est comme ça toujours en ce matin très froid.
Dehors, un temps exécrable qui ne nous empêche pas de manger.
Sur le comptoir, la vaisselle du souper qui n'y passera pas la journée
Et qu'on lavera avant de sortir pour goûter au temps venteux et froid.
La vaisselle, qu'on lave à main pas à machine;
La vaisselle, qu'on lave à la main pas à la machine;
Vaisselle lavée à la main qu'on écrit;
Vaisselle lavée à main qu'on dit.
- = -
La vaisselle enfin lavée, à main et/ou à la main, on sort.
On a affaire à un vent vicieux si dérageant qu'on le dirait pelotant.
Quelques commissions. Le vent, froid, perdure et souffle drû d'ouest.
Ajout d'antigel en faisant le plein.
On revient à la maison.
Mautadit qu'il fait frette. Malgré tout, on fait le tour de la cour.
Portante, la surface enneigée très dure ne souffre d'aucune empreinte.
On regarde les arbres, les plantes, et la neige qui finira par fondre.
= -- == --- == -- =
Ce n'est pas sa faute, ni la mienne.
Ce n'est la faute de personne.
C'est comme cela. On n'y peut rien.
Et parfois, il vaut mieux s'abstenir que de chercher à résoudre.
Le problème cependant est qu'aucune raison n'explique ce malaise
Qu'éveille le vent parmi tous ceux et celles qui sont là.
Par contre, tout le monde ressent cet inexplicable malaise et sans doute Vaut-il mieux rester en groupe pour ne pas en être tenu responsable.
Mais responsable de quoi?
Du malaise issu de ce silence qui s'est abattu sur nous tous.
Un malaise issu du silence? Vous pourriez m'expliquer?
Lorsque le vent est tombé, un silence complet s'est installé.
Et?
Vous avez déjà entendu tomber le vent?
Eee... non.
Tout comme moi sauf que le vent qui tombe se transforme en silence.
Ce serait cette transformation du vent en silence qui crée le malaise?
Oui et non.
Oui et non?
Plutôt le vent qu'on devine et entend qui devient absence et silence.
En somme, les aspects invisible et inaudible du vent dérangent.
Plus précisément, ce qui échappe aux sens.
Mais pourquoi ces aspects créent-ils un malaise?
Parce qu'invisibilité et inaudibilité ne signifient pas inexistence.
Entéka!
nadagami
Moins venteux par contre. Moins mais encore.
Du givre sur les vitres.
Avant le coucher, on a avancé l'heure sous une lune criarde.
Haute qu'elle était au-dessus de nos têtes plus tard durant la nuit;
Ronde, blanche et d'apparence froide comme la neige;
Réfléchissante tandis qu'elle dessinait des ombres sur le sol;
L'une qui est lune alors que l'autre est l'un.
--- = ---
Bon bin, c'est comme ça toujours en ce matin très froid.
Dehors, un temps exécrable qui ne nous empêche pas de manger.
Sur le comptoir, la vaisselle du souper qui n'y passera pas la journée
Et qu'on lavera avant de sortir pour goûter au temps venteux et froid.
La vaisselle, qu'on lave à main pas à machine;
La vaisselle, qu'on lave à la main pas à la machine;
Vaisselle lavée à la main qu'on écrit;
Vaisselle lavée à main qu'on dit.
- = -
La vaisselle enfin lavée, à main et/ou à la main, on sort.
On a affaire à un vent vicieux si dérageant qu'on le dirait pelotant.
Quelques commissions. Le vent, froid, perdure et souffle drû d'ouest.
Ajout d'antigel en faisant le plein.
On revient à la maison.
Mautadit qu'il fait frette. Malgré tout, on fait le tour de la cour.
Portante, la surface enneigée très dure ne souffre d'aucune empreinte.
On regarde les arbres, les plantes, et la neige qui finira par fondre.
= -- == --- == -- =
Ce n'est pas sa faute, ni la mienne.
Ce n'est la faute de personne.
C'est comme cela. On n'y peut rien.
Et parfois, il vaut mieux s'abstenir que de chercher à résoudre.
Le problème cependant est qu'aucune raison n'explique ce malaise
Qu'éveille le vent parmi tous ceux et celles qui sont là.
Par contre, tout le monde ressent cet inexplicable malaise et sans doute Vaut-il mieux rester en groupe pour ne pas en être tenu responsable.
Mais responsable de quoi?
Du malaise issu de ce silence qui s'est abattu sur nous tous.
Un malaise issu du silence? Vous pourriez m'expliquer?
Lorsque le vent est tombé, un silence complet s'est installé.
Et?
Vous avez déjà entendu tomber le vent?
Eee... non.
Tout comme moi sauf que le vent qui tombe se transforme en silence.
Ce serait cette transformation du vent en silence qui crée le malaise?
Oui et non.
Oui et non?
Plutôt le vent qu'on devine et entend qui devient absence et silence.
En somme, les aspects invisible et inaudible du vent dérangent.
Plus précisément, ce qui échappe aux sens.
Mais pourquoi ces aspects créent-ils un malaise?
Parce qu'invisibilité et inaudibilité ne signifient pas inexistence.
Entéka!
nadagami
