Carouge à épaulettes de retour itou.
Épais brouillard.
Le frette de la neige descend des montagnes.
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La journée de mercredi aurait été une bonne journée pour les sucres.
Il a gelé au cours de la nuit précédente.
Tôt le matin, les érables se sont mis à couler.
En fin d’après-midi, ils coulaient toujours.
Finalement, la saison des sucres, du moins dans le coin,
S’annonce comme étant pas si mal.
Toutefois, elle est tardive et les acériculteurs ont eu des craintes.
Ces dernières étaient justifiées mais, tout se replace à leur avantage.
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À part de cela?
Pas grand-chose.
Le temps passe.
Mais comment imaginer le temps commençant, finissant?
Il fut un temps où de temps il n’y avait pas?
Il sera un temps où de temps il n’y aura pas?
Infini d’un bord, donc.
Et infini de l’autre, aussi.
Mais si infini des deux bords,
À partir de quoi mesure-t-on l’évolution du temps?
Infini, pas de début.
Infini, pas de fin.
Pas de début, pas de fin, pas de borne pour le mesurer.
À moins que ce ne soit que de la matière qui se transforme.
En tout cas, tel qu’employé, le temps mesure l'espace entre deux points.
Mais le temps lui-même : depuis quand et jusqu’à quand?
À part de cela?
Pas grand-chose.
Le temps passe.
Cinq centimètres de neige prévus pour vendredi matin.
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Aille, tu pourrais-tu...
Non! j’n’ai pas l'temps.
Ouin! Dans ce cas, j’fais quoi moi si t’as pas l’temps?
Quoi? Toi, tu ne l’as pas mais moi je devrais l’avoir, c’é-tu ça?
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Le pluvier kildir et le carouge à épaulettes sont de retour.
J’en ai vu dans les Pointes et le long de la 216 ce matin.
Une distance entre deux points a été parcourue.
Hier, ils sont partis et aujourd’hui, les oiseaux sont de retour.
La mesure horaire possède un côté pratique.
Mais elle rend paresseux.
Dépendant.
Elle nous fait perdre l’habitude de deviner le temps.
nadagami