Envolée

​Je détiens
Un bien
Qui est mien,
Et auquel je tiens.
 
À vrai dire, c’est juste,
Au juste,
Un peu juste
Et en même temps toutefois, très juste.
 
De toute façon
Et d’une certaine façon,
Il existe plusieurs façons
D’exposer le tout sans-façon.
 
Sauf que voilà,
Ce que je vois là
Je l’envoie là,
Soit sous ce voile-là.
 
Quant à celle qui voulait entrer
Par la porte d’entrée,
Voilà qu’elle fait son entrée
Et son arrivée, de nous déconcentrer.
 
En même temps, on constate que la force du vent a régressé.
On se sent dès lors moins oppressé,
Et incidemment, on se découvre moins pressé.
Tout à coup, nos obligations de ne plus nous stresser.
 
Vent enfin presque disparu,
Ciel bleu en partie réapparu,
Depuis deux jours un soleil qui a peu paru.
Et les feuilles aux coloris d’automne de nouveau sont apparues.
 
Finalement,
Le firmament,
À notre grand soulagement,
Resplendit de la bleuité suite au désennuagement.
 
Toujours est-il qu’il me faut maintenant m’envoler,
Pareil à un oiseau toujours prêt à voler
Et tel un Robin des bois cherchant sans arrêt à voler,
Je me départis de ces pensées qui ont marqué cette envolée.
 
 
Nadagami